World IPv6 Day: le coup de pouce des géants du web pour accélérer l’adoption d’IPv6
En initiant une journée mondiale dédiée à IPv6, Google espère favoriser l’adoption massive du protocole IP de nouvelle génération à travers la planète. Mais la partie est loin d’être gagnée.
[Article modifié le 13/01/2011]
La fin des adresses IPv4 n’a jamais été aussi proche. La fin de ressources pourrait intervenir d’ici fin février.
Que faire pour pousser rapidement l’adoption d’IPv6 et ainsi permettre le développement de nouveaux services ?
Avec ses millions de serveurs, Google est l’un des gros consommateurs de ressources.
Son service de vidéos YouTube a achevé sa migration vers IPv6 en février 2010. Mais Google ne veut pas s’arrêter la.
Présentée par les équipes du moteur de recherche lors du meeting RIPE 61, l’initiative IPv6 Day a pour vocation de sensibiliser les acteurs de l’Internet à l’importance de la qualité de la connectivité avec le protocole IP amené à se développer massivement. Détail notable : une telle journée avait déjà été organisé en 2006.
La date proposée était symboliquement le 6/6 (pour le 6 juin) en référence à IPv6 mais également au jour historique du « D-Day », débarquement des Alliés en Normandie pendant la deuxième guerre mondiale (survenu le 6 juin 1944). Elle a finalement été fixée, deux jours plus tard, le 8 juin.
En planifiant une date précise, les initiateurs souhaitent donner le temps nécessaire aux hébergeurs et éditeurs de sites Internet d’activer le protocole pour l’Internet nouvelle génération.
C’est l’ISOC, qui supervise ce « World IPv6 Day » largement encouragé par Google. L’organisation annonce la participation de Facebook et Yahoo.
Une annonce réalisée très en amont permet aussi de prendre du temps pour informer les utilisateurs des risques de perturbations réseaux ce jour-là. Et de s’organiser via les supports techniques pour améliorer la qualité de la connexion dans les meilleurs délais.
On imagine aisément qu’une telle opération mal préparée pourrait saturer rapidement… les centres d’appels des différents acteurs concernés.
(lire la fin de l’article page 2)