Le SAN n’est pas encore plug & play
Pour David Weiss, directeur de StorageTek, les réseaux locaux de stockage (SAN) ne fonctionnent pas encore dans un environnement hétérogène et s’interfacent trop difficilement.
S’exprimant lors d’une conférence Network Storage 99 à Monterey en Californie, le directeur de StorageTek, David Weiss a expliqué que les réseaux locaux de stockage (SAN en anglais) ont contribué à revigorer l’industrie du stockage. Cependant, le responsable a souligné que la valeur de ces réseaux n’apparaîtra pleinement qu’à partir du moment où des standards ouverts permettront de marier les systèmes de stockages de marques différentes.
Encore à l’état de technologie émergente, le réseau local de stockage permet de relier plusieurs serveurs et équipements de stockage à travers des composants utilisant la technologie Fibre Channel. Les analystes considèrent souvent que son avantage principal n’est pas la performance mais la souplesse de la configuration. Comme le SAN répartit des ressources de stockage entre plusieurs serveurs, le fait qu’un disque de stockage tombe en panne n’entraîne pas de fermeture du système puisque le serveur peut s’orienter vers un autre appareil de sauvegarde.
On compare souvent le SAN avec les réseaux NAS (network attached storage) qui reposent sur un équipement spécifique doté d’un processeur et de son propre système d’exploitation. Le SAN n’offre pas de performances supérieures mais s’accorde en revanche avec la loi de Moore. La puissance des processeurs doublant tous les 18 mois, le SAN trouve son avantage en facilitant la mise à jour des équipements raccordés au réseau local.