Le Service Pack 1 de Windows Vista est officiellement disponible
Fiabilité renforcée, confort d’utilisation amélioré, bugs corrigés… Avec le SP1, Vista se dévoile-t-il tel qu’il aurait dû être à son lancement?
Accessible depuis le mois de février auprès des bêta-testeurs et partenaires des réseaux MSDN et Technet, le service pack 1 (SP1) de Windows Vista est désormais officiellement disponible depuis ce mardi 18 mars 2007 en fin d’après-midi.
Disponible en anglais, français, allemand, espagnol et japonais (et 31 autres langues en avril prochain), cette première mise à jour imposante depuis la sortie de l’OS de Microsoft en janvier 2007, sera téléchargeable manuellement par l’intermédiaire du service Windows Update pendant un mois.
Au-delà, la mise à jour passera en mode automatique. Elle restera bien sûr optionnelle mais Microsoft la recommande fortement. En avril, les nouveaux PC de la grande distribution intégreront par défaut la version SP1 de Vista. Et les boîtes du logiciel seront également remplies de la nouvelle version de Windows.
Le SP1 devrait améliorer Vista dans ses performances, dans son confort d’utilisation et sa sécurité. Nombre de bugs horripilants ont été résolus selon l’éditeur. Dont la lenteur du copier/coller qui affecte le transfert de gros fichiers ou la sortie du mode veille du système qui devrait se montrer beaucoup plus réactive.
La faute aux éditeurs
« Le nombre de pop-up UAC a été divisé par quatre« , ajoute Nicolas Mirail, chef de produits techniques chez Microsoft France. Les alertes de sécurité qui avaient tendances à se déclencher de manières intempestives poussaient finalement les utilisateurs à désactiver la fonction User Account Control… au détriment de leur sécurité.
Laquelle présente pourtant l’un des points forts de Vista par rapport à Windows XP même si le SP2 a considérablement renforcé le système. Sur 2007, Vista n’a nécessité « que » 36 correctifs et 17 mises à jour contre respectivement 65 et 30 pour XP SP2. Avec le SP1, Microsoft tente donc de trouver un équilibre entre les contraintes imposées par une stratégie du tout sécuritaire (qui tend à bloquer le système au moindre « doute » sur l’intégrité d’une application) et un confort d’utilisation de la plate-forme.
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