Le soleil se lève à l’Est pour Linux
A l’occasion de la conférence LinuxWorld Asia, Jon Hall, directeur exécutif de Linux International, a annoncé que le gouvernement de Chine Populaire avait choisi Linux pour équiper tous les systèmes informatiques administratifs.
De façon presque similaire à ce qui se passe en France, le gouvernement chinois s’intéresse de très près au système d’exploitation libre Linux (voir édition du 7 janvier 2000). Plus que l’argument financier, c’est bien encore le côté ouvert et paramétrable de l’OS libre qui a poussé les dirigeants chinois dans cette direction. Du coup, c’est un marché de plus d’un milliard d’habitants qui s’ouvre devant le système d’exploitation libre. En effet, Pékin voyait d’un très mauvais oeil l’ingérence de sociétés occidentales, en particulier américaines, dans des domaines sensibles utilisant les outils informatiques (recherche militaire, sécurité nationale). Avec Linux et son code source accessible à tous, le problème ne se pose plus, des développeurs chinois ayant d’ores et déjà conçu une mouture spéciale de ce système d’exploitation, baptisée Red Flag Linux.
Cette décision devrait encore accroître la pénétration de Linux sur les marché asiatique. L’OS libre a en effet une grande cote en Asie, en témoigne l’affluence record au salon LinuxWorld Asia qui se déroule actuellement à Honk-Kong. L’accord d’assistance entre Linux International, un groupe à but non lucratif qui cherche à aider à la diffusion de Linux dans le monde, et le gouvernement de Pekin donne une nouvelle preuve de l’engouement actuel de nombre de grand comptes pour cet OS, après les déclarations d’intentions très prometteuses de grands noms de l’industrie informatique ces derniers jours (voir édition du 18 janvier 2000).
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