Le supplice BlackBerry touche à sa fin
RIM annonce l’imminence d’un retour à la normale après le black-out prolongé de ses services BlackBerry. Le continent américain a presque intégralement recouvré de cet épisode noir. Encore dépourvue des fonctionnalités de navigation Web, l’Europe devrait suivre.
Ce qui ne devait être qu’un bref épisode inscrit dans l’histoire des télécommunications comme le lundi noir de RIM est devenu une semaine cauchemardesque qui prive les usagers des services BlackBerry de tout accès à Internet : ni courriels, ni messagerie instantanée, sans plus de succès pour la navigation Web.
Alerté et fustigé sans retenue par des millions de mobinautes orphelins d’une connexion au monde virtuel, Research in Motion s’était empressé de décréter le retour à la normale, durant la journée de mardi 11 octobre, quelques heures après la détection de cette panne générale.
Mais le destin technologique en a voulu autrement. Le blackout s’est poursuivi sans commune mesure et s’est même étendu à l’Afrique, quand il n’affectait à l’origine « que » l’Europe, le Moyen-Orient, l’Asie et le continent américain dans son intégralité.
Les observateurs, un temps persuadés qu’il s’agissait d’une interruption de service côté serveur, ont vu leurs spéculations remises en cause par les déclarations officielles du géniteur des BlackBerry : RIM, qui a évoqué des dysfonctionnements logiciels.
Il était 5h30 à Paris, ce jeudi 13 octovre, lorsque le groupe canadien a mis à jour le fil d’urgence établi pour l’occasion sur son site officiel.
Peut-être trop hâtives, les dernières conclusions se veulent toutefois rassurantes.
Elles font en effet état de l’imminence d’un rétablissement global, notamment aux Etats-Unis, au Canada et en Amérique latine, « malgré certaines disparités régionales et des temps de réponse encore plus longs qu’à l’accoutumée« .
Courriels, discussions instantanées, chargement de pages Web… pour l’ensemble des zones sus-mentionnées, toutes les données transitent à nouveau sans heurts par les serveurs de RIM, trois opérateurs sud-américains exceptés. Ceux-ci utilisent une infrastructure de type EMEIA.
Quant à l’Europe, elle a retrouvé la messagerie sous toutes ses formes, mais le navigateur Internet affiche encore une page blanche, vraisemblablement l’une des dernières à tourner pour clore cet obscur chapitre de l’histoire des BlackBerry.