Le W3C dévoile des améliorations majeures sur les normes XML
Les mises à jour des normes XML répondent aux commentaires et exigences
formulés par les utilisateurs et par les fournisseurs.
Le W3C(World Wide Web Consortium), un consortium qui a vocation à promouvoir la compatibilité des technologies du World Wide Web, a publié huit nouvelles normes XML destinées à améliorer la recherche, la transformation et l’accès aux données et aux documents XML. Ces nouvelles normes incluent notamment les spécifications « XML Query 1.0 », « XSL Transformations 2.0 » et « XML Path Language 2.0 ».
Selon le W3C, ces normes joueront un « rôle majeur » dans l’informatique d’entreprise en permettant de connecter les bases de données à Internet. XML Query 1.0 permet d’explorer les données de tous types de supports, allant des simples mémos aux messages de services Web en passant par les bases de données relationnelles de plusieurs téraoctets. XSL Transformations 2.0 ajoute une fonctionnalité « importante » à la spécification XSLT 1.0 largement déployée, qui permet de transformer les documents XML et d’en obtenir des présentations stylées.
Les deux spécifications reposent sur la norme XML Path 2.0, qui a également bénéficié de certaines améliorations par rapport à sa version précédente. XML Query (XQuery) décrit un langage de requête de base de données pour les données XML. « XQuery servira d’interface unifiante pour l’accès aux données XML, à la manière de SQL pour les données relationnelles« , a déclaré Don Chamberlin, membre du centre de recherche Almaden d’IBM, co-inventeur du langage de requête SQL et également l’un des co-éditeurs de XQuery 1.0.
« Etant donné que le langage XML permet de représenter toutes formes d’informations, je pense que XQuery jouera un rôle central dans l’unification des informations provenant de nombreuses sources différentes. Les sociétés de différents secteurs peuvent utiliser XQuery pour collecter des informations structurées et semi-structurées en vue de les traiter de manière unifiée« , a-t-il ajouté.
Les membres des groupes de travail XSL et requête XML du W3C à l’origine de ces spécifications ont pris en compte des milliers de commentaires formulés aussi bien par le public que par des informaticiens chargés d’implémenter des systèmes de manière à garantir que leurs spécifications répondent aux exigences des différentes communautés.
« Ces spécifications permettent de relier enfin deux mondes : les documents présentant une structure interne complexe mais irrégulière et les bases de données et données simples composées de valeurs atomiques« , commente Michael Sperberg-McQueen, l’un des éditeurs de la spécification XML 1.0 d’origine.
Traduction d’un article de Vnunet.com en date du 24 janvier 2007