Connue pour son service de véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC), la start-up française LeCab lève, à l’occasion de son deuxième tour de table, 5 millions d’euros.
L’identité des investisseurs n’est pas dévoilée, mais selon le P-DG Benjamin Cardoso, qui s’est confié à TechCrunch, « ils ont tous le même profil » : des entrepreneurs français, la quarantaine, ayant lancé leur start-up au début des années 2000.
Un portrait-robot qui correspond notamment à Xavier Niel (Iliad-Free), Marc Simoncini (Meetic), Pierre Kosciusko-Morizet (PriceMinister) ou encore Jacques-Antoine Granjon (vente-privee).
Cette opération fait suite à un premier financement de 3 millions d’euros apporté notamment par le fondateur de Webhelp Frédéric Jousset.
Elle porte à environ 8 millions d’euros de dollars le total des sommes injectées dans la société depuis sa prise d’exercice en 2012.
S’étant figuré qu’un Parisien sur deux n’est pas propriétaire d’une voiture, LeCab se pose comme une alternative aux transports en commun et entre en concurrence directe avec les compagnies de taxis traditionnelles.
Ayant débuté ses activités à Paris, la jeune pousse compte étendre la disponibilité de son offre à l’agglomération lyonnaise d’ici l’année prochaine.
Basé essentiellement sur des offres premium, son modèle économique implique une formule forfaitaire : le montant de la course est connu dès lors que l’on monte dans la voiture, indépendamment des conditions de circulation.
Les réservations s’effectuent sur le site lecab.fr, par téléphone ou via une application mobile.
Le système s’appuie sur un logiciel propriétaire conçu par le Britannique Addison Lee et dont LeCab a l’exclusivité en France. Des algorithmes évaluent le taux de remplissage des voitures pour optimiser les trajets et servir les clients ‘dans un délai de 10 minutes’.
Les chauffeurs employés par LeCab ont le statut d’artisan.
Ils relèvent du régime des VTC, défini en France depuis 2009… et que les sociétés de taxis assimilent, via leur intersyndicale, à une ‘concurrence déloyale’.
A la différence de son concurrent américain Uber, qui cherche à renforcer sa position sur le marché français après un tour de table estival de 361 millions de dollars (Google ayant contribué à hauteur de 258 millions de dollars), LeCab exploite sa propre flotte de véhicules.
Il s’agit exclusivement de Peugeot 508 gris anthracite, au nombre de 300 environ. Chacune est équipée d’un iPad connecté en permanence au réseau pour gérer les réservations.
Les fonds levés par LeCab lui permettront d’agrandir sa flotte de véhicules, mais aussi d’améliorer son centre de formation de chauffeurs et d’oeuvrer au confort des passagers*, en proposant notamment des tablettes numériques.
* Positionné sur le créneau d’Allocab, Chauffeur-Privé, Club Chauffeur, SnapCar ou encore Voitures Jaunes, LeCab revendique 1500 entreprises abonnées à ses services et 70 000 utilisateurs ‘actifs’ (qui réalisent au moins une commande tous les 5 mois).
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