« Une très bonne nouvelle » pour l’écosystème français des cryptomonnaies et de la blockchain : ainsi Jacques Favier, secrétaire et membre fondateur de l’association Le Cercle du Coin, interprète-t-il* la levée de fonds officialisée la semaine passée par Ledger.
La MAIF emmène cette opération qui se monte à 7 millions d’euros pour la start-up à l’origine – et à la tête – de laquelle on trouve Éric Larchevêque, créateur de la Maison du Bitcoin.
Le fonds XAnge (groupe Siparex), qui avait pris le lead sur le tour d’amorçage de 1,3 million d’euros bouclé début 2015, remet au pot.
Un bouquet d’investisseurs accompagnent la démarche. Parmi eux, le family office italien GDTRE (qui détient d’autres participations dans l’univers Bitcoin ; par exemple dans Blockstream et Lightning Labs), le fonds Kima Ventures de Xavier Niel et plusieurs structures américaines dont Wicklow Capital.
Directeur délégué des solutions et services d’assurance de la MAIF, Jean-Marc Willmann rejoint, pour l’occasion, le conseil d’administration de Ledger, où siègent déjà, entre autres, Pascal Gauthier (ex-COO de Criteo) et Frédéric Potter (CEO de Netatmo), investisseurs de la première heure.
Basé en France (siège social à Paris ; unité de production à Vierzon, dans le Cher) avec une antenne sur la côte ouest des États-Unis, Ledger compte recruter 20 personnes pour élargir son catalogue de solutions de sécurité ciblant les applications liées aux cryptomonnaies et à la blockchain.
Au-delà des « portefeuilles matériels » commercialisés auprès du grand public (il est question de 50 000 unités vendues pour les références Nano S et Blue), son système d’exploitation BOLOS est mis à contribution dans le cadre d’architectures de serveurs qui visent notamment les plates-formes d’échanges de devises virtuelles.
Objectif pour 2017 : toucher davantage de secteurs, des places de marché aux institutions financières, en implémentant des fonctions telles que le multisignature et l’ouverture retardée de comptes, comme peuvent le proposer des agences bancaires « physiques ».
L’offensive auprès des acteurs du smart grid, de la supply chain ou encore de l’Internet des objets se fera sous l’angle des « oracles hardware ».
Par définition, les oracles jouent le rôle de passerelles entre les blockchains et leur environnement extérieur, pour permettre de récupérer des données depuis des sources de confiance. Typiquement, l’évolution du cours d’une monnaie.
Si certaines informations peuvent être vérifiées de manière publique et/ou décentralisée, c’est moins évident pour d’autres : cette porte est-elle fermée ? Quel est le rythme cardiaque de cette personne ? Combien de CO2 ce moteur a-t-il émis depuis une heure ?…
Les « oracles hardware » tels que les conçoit Ledger doivent permettre d’assurer l’authenticité de telles données, à défaut de pouvoir la faire contrôler par le plus grand nombre.
Un assureur comme la MAIF peut anticiper un impact sur les dimensions du véhicule et du foyer connecté. Tout en entrevoyant des pistes dans la blockchain au niveau de la sécurisation du séquestre.
* Voir sa contribution « Bitcoin n’effraie plus ? »
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