Plus d’un an après l’abandon du TM6000, Transmeta annonce officiellement l’Efficeon, nom commercial de sa nouvelle famille de processeurs TM8000. Celle-ci exploite toujours la technologie Code Morphing Software mais dans une version améliorée. La couche logicielle qui permet de traduire les instructions système (x86, par exemple) en instructions propres à la micro-architecture du processeur travaille désormais sur 256 bits au lieu de 128 précédemment. Concrètement, l’Efficeon traite simultanément jusqu’à 8 « mots » de 32 bits par cycle d’horloge, offrant ainsi le support des instructions multimédias MMX, SSE et SSE2.
Autre amélioration annoncée par Transmeta : l’intégration directe du Northbridge (la puce chargée de contrôler les échanges avec la mémoire vive) au coeur du processeur, permettant à ce dernier de supporter la DDR 400 (PC2100, PC2700 et PC3200) ainsi que l’AGP 4x (l’AGP 8x aurait été l’idéal…), l’USB 2 et l’ATA 100. Les TM8000 supportent également le bus HyperTransport à 800 MHz, autorisant l’échange de données jusqu’à 1,6 Go/s, un débit 12 fois plus rapide qu’avec les Crusoe. Enfin, une interface LPC (Low Pin Count) facilite, selon le constructeur, la communication avec la mémoire Flash.
Des processeurs économes
Une première série gravée en 130 nanomètres (0,13 micron) et dont la fréquence débute à 1 GHz est attendue pour le dernier semestre 2003. Elle devrait évoluer vers les 90 nm en 2 GHz dès 2004. Deux modèles sont annoncés : le TM8600, d’une surface de 29 x 29 mm, intégrera 192 Ko de cache de niveau 1 (L1) – dont 128 Ko dédiés aux instructions et 64 aux données – et 1 Mo de cache de niveau 2 (L2). Couplé au chipset nForce 3 Go 120 de nVidia (ce qui laisse supposer que Transmeta vise, comme AMD, le marché du 64 bits), le TM8620 – d’une taille de 21 x 21 mm – devrait quant à lui se limiter à 512 Mo de cache L2.
Destiné aux ordinateurs portables, ultraportables et leur dérivés (en particulier les Tablet PC) ainsi qu’aux serveurs (lames notamment), l’Efficeon se distingue par sa faible consommation de 7 watts renforcée par LongRun (qui évoluera en LongRun2 pour le 90 nm et 65 nm), une technologie d’économie d’énergie qui ajuste la consommation et la fréquence d’horloge aux besoins du processeur. L’Efficeon se retrouvera (tardivement) en concurrence avec le Centrino d’Intel (le support du Wi-Fi en moins) et, dans une certaine mesure, le futur Athlon 64 mobile d’AMD. Transmeta a annoncé une quinzaine de partenariats, essentiellement asiatiques, dont Fujitsu (qui prendra en charge le processus de gravure en 90 nm), Hewlett-Packard et Sharp. Au delà de ces caractéristiques alléchantes, l’Efficeon devra apporter la preuve de son efficacité pour espérer s’installer durablement sur ce marché fort concurrentiel.
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