L’empathie bientôt au catalogue de Kinect
Microsoft compterait implémenter, dans sa prochaine génération de consoles Xbox 360, une technologie Kinect à laquelle le débit supérieur de l’USB 3.0 conférerait le pouvoir d’analyser les sentiments.
Où s’arrêtera la machine Kinect ? La technologie de Microsoft s’est lancée à l’assaut de marchés plus porteurs, pour développer en parallèle un potentiel tel qu’elle pourrait bientôt lire sur les lèvres.
L’écosystème intronisé avec la console Xbox 360 s’est enrichi de multiples fonctionnalités depuis la mise à disposition, en juin dernier, d’un SDK initial dont une version commerciale devrait bientôt voir le jour, rançon du succès oblige.
L’infinité d’usages que le commun des observateurs prêtait à l’embryon Kinect prend ainsi forme, au petit trot, mais forte des idées longues de son éditeur.
Un énième tournant dans la redéfinition de l’interactivité domestique, alors que Sony entend offrir une expérience inédite d’immersion en trois dimensions avec des casques à rendu actif, Toshiba s’est mis en tête de généraliser le concept sans lunettes.
Aux paillettes et feux d’artifice graphiques, Kinect adjoint une intelligence qui induit la réaction aux commandes vocales, la reconnaissance des gestuelles avancées… et bientôt la lecture labiale, un concept qui fait froid dans le dos.
Une première incarnation en ce sens pourrait intervenir à l’occasion du CES de Las Vegas, en janvier prochain. A terme, une implémentation est prévue sur la prochaine génération de consoles Xbox.
La démocratisation du bus USB à la norme 3.0 SuperSpeed offrira une bande passante plus importante, alors que le processus de transmission des données pâtit à l’heure actuelle d’un plafonnement de son débit à 16 Mbits/s en crête, pour une capture graphique à 320 x 240 pixels.
Comme l’explique Gizmodo.fr, de ces taux de transfert supérieurs résulterait une précision accrue des images acquises par les deux caméras mises en jeu dans le procédé.
Le système pourrait par voie de conséquence reconnaître des états d’âme, des émotions retranscrites sur un faciès.
Savant distillateur de nouvelles avant l’heure, Microsoft n’en dira sans doute pas plus avant l’année prochaine.
Un exercice 2012 qui verra Kinect s’exporter vers les plates-formes Windows, avec du matériel expressément distribué à cet effet, pour permettre un fonctionnement sans interférences ni perte d’efficacité, même à très courte portée.
Dans cette optique, Microsoft compte incuber une dizaine de start-up issues d’un processus de sélection en cours jusqu’au 25 janvier. A la clé pour les élus : une enveloppe de 20 000 dollars.