Un nouveau dirigeant, des suppressions de postes, de lourdes charges financières à prévoir sur le court terme et la perspective d’une bataille de longue haleine pour regagner la confiance des investisseurs : ainsi pourrait-on résumer la situation de Lending Club.
Dans le cadre de l’assemblée générale annuelle organisée ce mardi 28 juin 2016 avec ses actionnaires, la plate-forme américaine de prêts P2P a tenu à rassurer les esprits, concernant notamment l’enquête menée en interne après le départ de Renaud Laplanche.
Le fondateur et désormais ex-CEO de Lending Club a été poussé vers la sortie, entre autres à cause d’un dossier de crédit mal géré. Il n’avait pas ailleurs pas informé le board de sa détention d’une participation dans des fonds tiers qui prêtaient de l’argent via la plate-forme.
L’enquête a aussi révélé qu’en décembre 2009, une trentaine de prêts avaient été accordés à Renaud Laplanche et à trois membres de sa famille, pour un montant de 722 800 dollars. Ils ont quasiment tous été soldés dans les semaines qui suivaient. D’après Lending Club, cette manœuvre visait à « faire augmenter, dans les rapports d’activité, le volume de prêts accordés ».
Effective en date du 6 mai 2016, la « démission » de Renaud Laplanche avait fait réfléchir les investisseurs, dont un certain nombre avaient suspendu la souscription de prêts, tandis que des actionnaires de poids – comme la société d’investissement britannique Baillie Gifford & Co, qui détenait 9,1 % du capital au 31 mars – se désengageaient.
Dans ce contexte, Lending Club a pris, le 22 juin, la décision de supprimer 179 postes, soit environ 12 % de son effectif. Les employés concernés ont été avertis en début de semaine. Environ 3 millions de dollars de charges seront retenus sur les comptes du 2e trimestre 2016.
Scott Sanborn, qui assurait l’intérim de Renaud Laplanche, est confirmé président et CEO. Présent chez Lending Club depuis 2010, il fut directeur marketing et plus récemment directeur des opérations.
L’action Lending Club, cotée sur le NYSE, a bondi de 7,21 % dans la journée de mardi, à 4,61 dollars, malgré des prévisions faisant état d’une dévalorisation d’actifs à hauteur de 20 à 40 millions de dollars, en lien avec l’acquisition de Springstone, un concurrent acquis en 2014 pour 140 millions de dollars.
Les avantages financiers accordés aux investisseurs pèseront aussi dans la balance. Ils devraient rester d’actualité au 3e trimestre, avant une stabilisation en fin d’année… si l’activité est repartie. Car pour l’heure, le volume de prêts est à la baisse : a priori, un tiers de moins entre le 1er et le 2e trimestre.
Crédit photo : page Facebook de Lending Club
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