Aux côtés d’Acer et Samsung, un troisième larron dénommé Lenovo s’immisce dans la tumultueuse épopée des Chromebooks.
Les constructeurs manifestent depuis quelque temps un regain d’intérêt pour le concept, qui renaît progressivement sous l’impulsion et l’abnégation de son instigateur : Google.
Le groupe Internet de Mountain View explore toutes les pistes pour réhabiliter ses protégés face aux tablettes et aux PC portables conventionnels.
Le voici qui s’attache le concours de Lenovo, une pointure en la matière. Le Japonais va adapter l’un des modèles de sa gamme Thinkpad, en l’occurrence le X131e, sous architecture x86 (processeur Intel).
Le produit qui en résultera devrait se complaire sur le terrain de prédilection des Chromebooks : le milieu éducatif.
Les établissement scolaires et universitaires américains en sont particulièrement friands (plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires).
Amené à passer de main en main dans un contexte d’utilisation intensive, le Thinkpad X131e est doté d’un châssis renforcé qui encadre notamment l’écran de 11,6 pouces (1366 x 768 points).
La machine est taillée pour sa cible commerciale, jusqu’à sa batterie 6 cellules qui offre une autonomie revendiquée de 8h30, « pour tenir une journée de cours« .
Lenovo propose également de personnaliser chaque poste en appliquant un logotype, voire un marquage pour faciliter les recherches en cas de perte.
Côté connectique, une interface HDMI s’assortit d’un port VGA. Le support de l’USB 3.0 permet d’exploiter un port de ce type (débits théoriques de 5 Gbit/s).
La connectivité sans fil semble se résumer au Wi-Fi 802.11n. Pas d’interface Ethernet à déclarer sur ce produit entrevu comme un compagnon mobile, jusque dans les transports scolaires.
La promesse originelle du Chromebook demeure : moins de maintenance, pas de mises à jour à appliquer, un démarrage plus rapide (une dizaine de secondes) et la rapidité d’un système non sujet à la fragmentation.
Et pour cause : sur le principe de l’informatique légère, seules quelques composantes primordiales résident en local, sur le disque dur.
Les services complémentaires sont hébergés à distance, sur les infrastructures de Google, selon le principe de la déportation applicative dans le cloud.
L’utilisateur y accède via le navigateur Web Chrome, protégé de surcroît par un bac à sable (sandbox).
Plusieurs milliers de programmes sont disponibles sur le magasin d’applications Chrome Web Store. Les documents sont conservés en ligne, avec 100 Go d’espace sur le service Google Drive.
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Crédit photo : Lenovo
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