Lenovo remotive ses troupes avant l’intégration des serveurs x86 d’IBM

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Lenovo veut couper court aux doutes émis par ses concurrents sur la pérennité de l’activité serveurs x86 rachetée à IBM en janvier dernier, pour 2,3 milliards de dollars.

Confronté aux incertitudes émises par certains de ses rivaux après le rachat des serveurs x86 d’IBM (pour 2,3 milliards de dollars au mois de janvier), Lenovo cherche à remotiver ses forces de vente.

Au travers d’un mémo adressé à ses équipes commerciales, le groupe d’électronique chinois assure que « comme le dit le vieil adage, ceux qui vivent dans des maisons de verre ne devraient pas jeter de pierres« . Difficile de ne pas y voir une allusion à Meg Whitman. A plusieurs reprises, la patronne du groupe informatique américain HP s’est dite prête à exploiter le tumulte créé par le passage de témoin entre IBM et Lenovo – mais aussi la sortie de Bourse de Dell, en octobre dernier.

Dans un secteur en plein remaniement, HP espère s’afficher comme un modèle de stabilité. Mais comme le note Silicon.fr, Gerry Smith, vice-président exécutif de Lenovo Enterprise Business Group, rappelle que l’ensemble des grands constructeurs de serveurs sont aujourd’hui touchés par des restructurations. « Alors que leurs clients essaient d’éviter les véritables incertitudes et doutes créés par ces bouleversements, vous devriez vous sentir très confiants lors de la présentation de Lenovo et des excellents produits et services que nous offrons« , résume-t-il dans le mémo destiné à ses collaborateurs.

Aucune mention, en revanche, des récentes perturbations de l’activité d’IBM en Chine. Plus d’un millier d’employés ont débrayé après le rachat de leur usine par Lenovo. Ils réclament au groupe chinois des engagements salariaux, mais aussi une revalorisation de leurs indemnités en cas de départ (plus de la moitié ont choisi cette option). Sur ce dernier point, la compensation, égale à 6000 yuans (environ 720 euros), est jugée non conforme au code du travail chinois… et surtout trop basse. Les représentants des travailleurs exigent par ailleurs la mise en place d’un comité d’hygiène et de sécurité, ainsi que des aides pour les salariées enceintes ou devant s’occuper d’un jeune bébé.

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Crédit photo : Lenovo

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