Lenovo veut casser les prix des tablettes Windows RT
Pour différencier son offre de tablettes équipées de l’OS Microsoft Windows RT (la mouture ARM de Windows 8), Lenovo prône l’accessibilité tarifaire sur le segment grand public, avec des produits annoncés à partir de 400 dollars, soit le prix d’un iPad 2 de base.
Au même titre qu’Asus et Dell, Lenovo prendra part à l’aventure Windows RT, avec une première vague de tablettes ARM qui pourraient s’afficher aux alentours des 400 dollars, pour une commercialisation échelonnée de fin octobre à début 2013.
Entrerait principalement en ligne de compte, au-delà d’un compromis revendiqué entre puissance et autonomie, le critère tarifaire, avec en l’occurrence « des terminaux très compétitifs sur le segment grand public« .
Au regard de la conjoncture actuelle, cette accessibilité constitue un point clé, selon David Schmoock.
Le responsable des opérations Amérique du Nord de Lenovo joue l’opposition avec les tablettes sous architecture x86 (puces Intel et AMD), vouées, selon son dire, à satisfaire les besoins des entreprises, pour des prix annoncés entre 600 et 700 dollars.
Le catalogue « consumer » regrouperait quant à lui des machines moins onéreuses, de l’ordre de 200 à 300 dollars. Soit l’équivalent d’un iPad 2 de base (16 Go, sans 3G).
Conformément aux exigences de Microsoft, il devrait essentiellement s’agir d’hybrides de 10 à 11,6 pouces, fortes d’une autonomie affichée sur le papier entre 8 et 13 heures.
A l’appui du témoignage d’une source dite « proche du dossier » et restée anonyme, Engadget prétendait la semaine passée que Microsoft vendrait ses Surface à partir de 199 dollars, soit dans l’absolu deux fois moins cher que les produits estampillés Lenovo.
Mais le doute subsiste quant à la marchandise fournie en standard. Il se peut que le clavier, la housse, la station d’accueil ou encore certains services fondamentaux soient proposés en option.
Aux antipodes, Toshiba, Acer et HP ont entériné leur défection dans cette ruée vers le tout-tactile.
Le premier incrimine la pénurie de composants due aux catastrophes naturelles qui ont impacté les usines de production. Les deux autres entrevoient en la gamme Surface une concurrence déloyale.
Conséquence de cette agitation sur le front des tablettes, les ultrabooks devraient d’autant plus en pâtir.
Instigateur du concept, Intel vise toujours 40% du marché des ordinateurs portables d’ici la fin de l’année, mais le consensus s’est d’ores et déjà accordé à revoir à la baisse ces prévisions, pour les chiffrer à quelque 25%.