L’ERP touché par le passage à l’an 2000

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Après avoir réalisé des croissances exceptionnelles ces dernières années, le marché de l’ERP connaît un fléchissement en 1999. La cause de ce ralentissement relatif serait, selon IDC, la proximité de l’échéance du passage à l’an 2000.

Le marché de l’ERP (Enterprise Resource Planning) ne connaît une hausse que de 17,6 % sur l’année 99. Une surprise lorsque l’on sait que sa croissance avait été plutôt exponentielle jusqu’à présent. L’hypothèse avancée par IDC mettrait en cause la proximité de l’échéance du passage à l’an 2000. Le faible niveau de la demande du marché, qui a décliné tout au long de l’année, a affecté les résultats de l’ensemble des éditeurs durant les trois premiers trimestres. Le marché a repris de la vigueur au quatrième trimestre 1999. Les éditeurs d’ERP ont pu compenser le tassement de leurs performances côté licences par un fort développement de leur activité de services. Ils affichent une croissance de l’ensemble de leurs revenus de 31,6 % (licences, maintenance et services) à 4,5 milliards de francs.

Un ERP ou en français un progiciel de gestion intégré, regroupe en principe toutes les applications de gestions nécessaires à l’entreprise ; que se soit les applications de gestions dites horizontales (comptabilité, gestion des ressources humaines…) ou verticales (gestion de production, gestion de stock…).

En 1999, l’industrie est restée le principal client des éditeurs de progiciels ERP. Les entreprises du secteur industriel ont absorbé 62,3 % du marché des revenus de licences. De même, le commerce de gros et de détail représente une part non négligeable du marché des ERP (6,7 %). Ce segment de marché regroupe des éditeurs tels que SAP, PeopleSoft, Oracle, Générix… Les télécommunications, le secteur Public et la santé ainsi que le secteur Banque-Assurance-Finance, restent en retrait sur le marché des ERP, avec respectivement 6,2 %, 5,2 %, et 4,7 % des ventes de licences (en valeur).