Les 100 000 lignes dégroupées en vue
Le dégroupage se poursuit à un rythme exponentiel. Au 1er août 2003, plus de 80 000 lignes ont quitté (partiellement) les centraux de France Télécom. Soit une progression de près de 700 % depuis le début de l’année.
Selon l’Autorité de régulation des télécoms (ART), qui s’appuie sur les données fournies par France Télécom, 83 362 lignes étaient dégroupées (dont 3 065 totalement dégroupées à l’usage des entreprises essentiellement) au 1er août 2003. Soit une augmentation de 107 % par rapport au 1er juin 2003 (voir édition du 16 juin 2003). Et près de 700 % depuis le début de l’année (voir édition du 13 février 2003). Une accélération exponentielle du dégroupage motivée par un nombre grandissant de fournisseurs d’accès qui choisissent les services d’un opérateur alternatif, essentiellement en raison de tarifs plus attractifs que ceux de l’opérateur historique.
Outre Paris et sa proche banlieue, une vingtaine de villes de province bénéficient désormais d’accès dégroupés. Au total, 198 sites sont équipés pour le dégroupage, soit 5 de plus en deux mois. L’objectif des 100 000 lignes dégroupées que vise à lui seul le groupe LDCom (principal fournisseur pour les opérateurs et FAI) pour la fin de l’année (voir édition du 19 décembre 2002) est plus que jamais raisonnable. Au total, la barre des 100 000 lignes dégroupées devrait largement être franchie avant le 31 décembre 2003.