Les applications mobiles, une culture chez Google
Google, éditeur de l’OS à succès Android, dote son moteur de recherche d’un paramètre de restriction des résultats aux applications mobiles.
Google dote son moteur de recherche d’une option de restriction des requêtes aux applications mobiles pour Android et iOS. Cette fonctionnalité était jusqu’alors connue des mobinautes, sous le nom de OneBox.
La colonne de gauche accueille à cet effet un commutateur matérialisé sous la forme d’un lien qui s’adjoint à la liste-type de contenus tels que les images, les cartes, les vidéos, les actualités, le shopping, les livres, les groupes de discussion…
Les résultats incluent les éléments publiés sur les marchés alternatifs, AppBrain en tête.
Il est en revanche impossible de limiter le spectre de cette exploration numérique à un seul système d’exploitation ou à un terminal donné.
A ce même titre, les critères tarifaires et subjectifs issus des votes d’utilisateurs n’entrent pas encore en compte dans l’exercice du tri.
Cette subtile manoeuvre intervient alors que l’Android Market concentre désormais plus de 50% des téléchargements d’applications mobiles, mais moins de 10% des revenus ainsi générés.
Une réorientation vers les écosystèmes nomades à laquelle fait notamment écho cette transfiguration imminente de Google Analytics, amené à acquérir un caractère « plus social et mobile« , comme l’avait spécifié l’éditeur à l’occasion du Web 2.0 Summit.
Plus globalement, l’heure des grand travaux semblé avoir sonné, à tel point que la grande famille des Apps, héritières des feus Laboratoires fermés cet été, subit un écrémage draconien.
D’ici à la fin de l’exercice 2012, sept services, parmi lesquels Gears et Knol, auront ainsi tiré leur révérence, quand d’autres (Reader, Gmail, Google Docs) ont bénéficié d’un lifting de leur interface comme de leurs fonctionnalités.