Une petit révolution est en marche sur les routes de France et de Navarre. Depuis ce 29 novembre, les avertisseurs de radars fixes et mobiles ont rejoint le rang des hors-la-loi, supplantés par un système de classement des zones selon leur dangerosité.
Les contrevenants qui n’auraient pas effectué, sur les appareils dont ils sont détenteurs, la mise à jour déployée à cet effet, encourent une amende de 3750 euros et un retrait de 6 points sur leur permis de conduire.
Au printemps dernier, Coyote, Wikango et Inforad avaient manifesté à l’unisson leur désaccord face à cette décision d’Etat qui imposait la mise au ban de la sécurité routière de tous les subterfuges matériels et écosystèmes logiciels capables de repérer la position des radars.
Quelques mois après ces échauffourées, en août dernier, Coyote fut le dernier à plier face à ces exigences, promettant de les satisfaire à la date du 29 novembre.
Conséquence de cette mise à jour uniformisée, les applications mobiles n’indiqueront plus l’emplacement des terribles boîtes métalliques ornées de ce zébra bicolore distinctif.
En échange de quoi leurs éditeurs pourront prétendre à une poursuite d’exercice en toute la légalité, matérialisée par un label professionnel reconnu par le ministère de l’Intérieur.
Comme le rappelle AutoNews, de tels dispositifs sont déjà interdits en Suisse et en Allemagne. Les deux pays leur ont substitué un système analogue de classement des zones sur la base d’un code à trois couleurs, en fonction du danger potentiel qu’elles représentent pour le conducteur.
Il semble toutefois que les seules douanes soient habilitées à procéder à un examen d’appareils jugés suspects. La gendarmerie n’aurait a priori aucun droit de regard.
Les autorités auront peut-être recours à un mouchard implémenté à même les applications, mais la multiplicité de ces dernières risque de compliquer la tâche et offrir un rempart aux conducteurs réfractaires.
Crédit image : © Simon Coste – Fotolia
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