L’association nationale France Angels*, qui fédère et représente les business angels en France, a dressé un panorama pour l’année 2011 de l’activité générée par les business angels dans l’Hexagone.
Et ce bilan est plutôt positif. L’enquête de France Angels met ainsi en évidence l’évolution du nombre de business angels, des réseaux et des start-up financées.
En 2011, le nombre de business angels membres des 82 réseaux affiliés à France Angels a progressé de 12,5%, et passe ainsi la barre des 4 000.
Rien que l’année dernière, malgré la crise, ces business angels ont soutenu financièrement pas moins de 327 jeunes pousses innovantes en France, pour un montant total investi de 44,5 millions d’euros, soit une hausse de 10% par rapport à 2010.
Bonus supplémentaire : l’intervention des business angels a permis aux start-up de bénéficier d’un montant de financement de l’ordre de 111 millions d’euros, qui a notamment aidé à la création de 2 400 emplois directs.
Business angels : un panel éclectique
Par ailleurs, ces fameux réseaux de business angels sont de typologie diverses.
Rappelons qu’un réseau de business angels « est une organisation juridiquement formalisée permettant la mise en relation d’investisseurs potentiels et d’entrepreneurs avec un objectif général de faire réaliser des investissements par des Business Angels et d’être le point d’attraction des entrepreneurs en recherche de financement », comme le souligne France Angels.
Ces réseaux regroupent en moyenne 43 membres (185 membres pour les plus importants), d’où une large fourchette d’investissements annuels, allant de quelques dizaines de milliers d’euros à plus de 4 millions.
Toutefois, l’enquête de France Angels a permis de mettre en exergue le montant de l’investissement moyen annuel dans une jeune pousse d’un réseau de business angels : il s’élève à environ 136 000 euros, pour un tour de table moyen de 350 000 euros.
Sur les 44,5 millions d’euros investis par ces business angels, un quart de cette somme provient de SIBA (Société d’Investissement de Business Angels).
La création d’une SIBA peut répondre à 2 objectifs : certains Business Angels ne recherchent pas une visibilité régionale forte. Ils acceptent alors de mettre leur argent dans un « pot commun ».
Et certains réseaux souhaitent se doter, en plus de la structure associative, d’une SIBA pour compléter les investissements des business angels individuels.
Autres données intéressants révélées par France Angels : la typologie des start-up financées. 68% d’entre elles avaient moins de 3 ans en 2011.
7 sur 10 sont implantées dans des régions économiques françaises d’envergure, comme l’Ile-de-France, la région Rhône-Alpes, le Languedoc-Roussillon ou encore la région PACA.
Les jeunes pousses spécialisées dans les NTIC sont sur-représentées (68% dont 19% issues du secteur du e-commerce). Suivent ensuite les secteurs de la santé/bio-technologies, de l’énergie/CleanTech, de la distribution et des services.
*A la fin 2011, France Angels regroupait 4 000 business angels regroupés dans 82 réseaux. Cette association a pour principal but de promouvoir les business angels dans les domaines économiques, sociaux et juridiques.
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