Les caméscopes de Sony conquis par le Firewire

Après Apple, le plus ardent défenseur de l’interface Firewire est très certainement le géant de l’électronique grand public Sony. Magnétoscope numérique (voir édition du 17 décembre), Media Converter (voir édition du 21 janvier 1999), lecteur de CD-RW (voir édition du 23 mars 1999) et bientôt Playstation II, le groupe japonais, qui a racheté une licence de cette technologie (déposée sous la norme IEEE1394) à la firme de Cupertino, l’installe progressivement sur de nombreux appareils sous la marque i.Link.

Déjà disponibles, les caméscopes numériques sont certainement les appareils qui en tirent le mieux parti. Dans le haut de gamme, le HandyCam DCR-TRV900 se révèle un outil exceptionnel pour qui veut réaliser des films numériques. Associé au nouveau G3 bleu d’Apple et à un logiciel de montage comme Adobe Première, il offre une solution de création vidéo digne des professionnels.

Sa résolution horizontale de 500 lignes surclasse largement celle des cassettes VHS. Equipé de 3 capteurs CCD de 450000 pixels dédiés aux signaux rouge, vert et bleu, il restitue une image au format DV (Digital Video) d’une fidélité exceptionnelle.

Pour les gros plans, il dispose d’un zoom optique 12x et d’un zoom numérique 48x (grossissement logiciel). Le système Super SteadyShot permet de stabiliser l’image quand le caméscope bouge grâce à des capteurs très sensibles.

Le DCR-TRV900 peut aussi faire office d’appareil photo numérique avec une grosse capacité de stockage, à savoir 700 photos sur une bande DV de 60 minutes. Un petit adaptateur fourni en standard permet également de sauver les photos directement sur disquette.

Grâce à l’interface Firewire (l’appareil possède aussi les sorties analogiques classiques), on peut transmettre la vidéo à 400 Mbps. Les deux seuls inconvénients de l’appareil sont son prix ?environ 20000 F TTC- et la taille des fichiers générés qui demandent des disques durs conséquents.

Pour en savoir plus :

* Site de Sony France.