Preuve que les exemples de Guy Tribble et de Jordan Hubbard (voir édition du 15 janvier 2001) ne sont pas les seuls et que le petit monde des fanatiques d’Unix se presse autour de Mac OS X pour y trouver des synergies ? MacWorld Expo : les grandes et les petites figures d’Unix s’y sont rendues. A tel point qu’on se serait cru à LinuxExpo, aux dires mêmes du Linux Journal ! Dans les files d’attente, il n’était pas rare de croiser des gens portant des tee-shirts de Sun, de SGI ou des portables Apple frappés d’un « Linux Inside ». Pour le commun des mortels, Mac OS X n’est qu’une nouvelle version d’un système dont les médias se font l’écho à l’occasion. Pour un développeur Unix, Mac OS X représente le véritable premier Unix grand public. Et la mayonnaise semble prendre : les *nixiens semblent considérer la solution d’Apple de plus en plus sérieusement. A l’instar de Brian Croll, qui lui aussi a travaillé pour Eazel et est passé avec armes et bagages dans les rangs des développeurs de Darwin, la base libre de Mac OS X. Et les antagonismes précédents qui déchiraient les communautés de fanatiques *nixiens semblent peu à peu se dissiper : Mac OS X n’est plus considéré comme un concurrent de Linux. « Plus tu en sais sur Linux, mieux tu peux comprendre ce qui se passe dans les fondations d’OS X », expliquait quelqu’un à qui voulait l’écouter dans un coin du salon. « C’est un Unix de bureau qui peut piloter de nombreux appareils électroniques. » Fermé, le Mac ?
Mais ce qui fait vraiment plaisir aux *nixiens, c’est qu’Apple ne cherche pas à avoir le contrôle absolu sur sa communauté de développeurs et qu’elle ne cherche pas à « maîtriser le monde ». « Quand vous êtes développeur pour Windows, vous avez cet énorme champ gravitationnel dont vous devez vous contenter, plus le fait qu’ils veulent y enfermer tout le monde. Cela crée un tout autre état d’esprit », vous lancera l’un d’entre eux, qui a navigué d’un système à l’autre. Pour le Linux Journal, qui rapporte quelques-uns des commentaires des fanatiques qui se sont rendus à MacWorld, il y a une autre différence : Microsoft dit souvent qu’il est « juste d’innover »… mais sa réputation est toute autre. Tandis qu’Apple le fait vraiment. « Oui, mais sur une architecture propriétaire », s’insurgeaient souvent les *nixiens. Ils ne le font plus, ainsi que le fait remarquer un des participants d’un forum de Slashdot, commentant les produits d’Apple : « Jetez un oeil à ce avec quoi ils travaillent pour voir si c’est ouvert. Mac OS X : il s’appuie sur Darwin qui est ouvert. QuickTime : le format est ouvert depuis un bout de temps, tandis que le serveur Darwin pour QuickTime est en Open source. Java : Apple est désormais leader sur Java. FireWire, ou IEEE 1394 : inventé par Apple, standard dans l’industrie. USB : inventé par un consortium et popularisé par Apple. Les puces PPC : une technologie partagée entre Motorola, IBM et Apple. SDRAM, IDE, SCSI, VGA, PCI, AGP : disponibles sur PC et Mac. Airport alias IEEE 802.11b : un autre standard international popularisé par Apple. PDF : c’est le standard d’affichage par défaut de Mac OS X et un autre standard du Web appartenant à Adobe ». De fait, les spécialistes Unix peuvent se réjouir et se rapprocher de la plate-forme d’Apple : il lui reste très peu d’éléments dits propriétaires. Ce qu’Apple a le plus intérêt à défendre désormais, c’est le look de ses machines et l’expérience utilisateur. Tout le reste est libre d’accès ou suit des standards publiés. A y regarder de près, Apple apparaît maintenant de plus en plus comme un bon endroit pour un avocat de la communauté Open source, poursuivent certains *nixiens sur les forums. Et de se demander si cette firme-là ne serait pas capable d’apaiser les antagonismes souvent décriés de la communauté, pour les fédérer. Tous n’ont pas cet état d’esprit, bien entendu. Certains sont décidés à continuer à « bidouiller » sur PC. Mais beaucoup de développeurs commencent à parler de synergies. Un mouvement Unix semble bien en passe de se créer, auquel Apple s’est jointe si elle n’est pas en train de le précipiter.
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