Les échanges B to B dopent l’e-commerce

Mobilité

Alors que les échanges interentreprises représentent 80 % du commerce électronique, Internet n’est utilisé que dans 8 % des cas, selon une étude réalisée par PricewaterhouseCoopers pour le ministère de l’Industrie.

Le commerce électronique est essentiellement poussé par les échanges interentreprises. Selon une étude de la Direction Générale de l’Industrie, des Technologies de l’Information et des Postes, réalisée par le cabinet PricewaterhouseCoopers, les transactions interentreprises représentent aujourd’hui plus de 80 % du commerce électronique global. Pour autant, la place d’Internet dans ces échanges reste faible, puisque seules 8 % de ces transactions sont effectuées via le Réseau. Néanmoins, les échanges sur Internet sont en forte croissance puisqu’ils ont été multipliés par 40 entre 1998 et 2000 pour atteindre aujourd’hui 10 milliards d’euros sur un total de 120 milliards.

L’étude ciblait en particulier deux secteurs d’activité : l’automobile et le textile-habillement. Si la vision du commerce électronique diffère d’un secteur à l’autre, l’étude permet d’établir quelques constats généraux. Ainsi les outils de commerce électronique sont encore fortement perçus comme un moyen d’améliorer la gestion interne plutôt qu’un outil commercial. Par ailleurs, selon l’étude, les scénarios d’évolution les plus plausibles montrent que le commerce électronique interentreprise, notamment sur Internet, jouera certes un rôle important dans l’avenir de ces filières, mais que sa généralisation « devrait se faire de manière progressive sans qu’il y ait de véritable rupture au sein de la chaîne de valeur ».