Les écrans de l’iPhone peuvent se briser « par pression externe »
Selon Apple, les terminaux iPhone défaillants ont subi « un choc préalable » avant l’explosion de l’écran. Les autorités peuvent-elles se contenter de cette réponse ?
Face à la dizaine d’explosions d’écran d’iPhone recensées ces dernières semaines en France, Apple organise sa défense.
Selon un responsable de la firme en charge de la communication chez Apple Europe, les smartphones défaillants ont subi « un choc préalable ».
Telles sont les premières conclusions délivrées par la firme de Steve Jobs alors que la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a ouvert une enquête.
Premier point : alors que des cas de surchauffes de batteries ont été recensés pour des baladeurs iPod, les incidents survenues avec des détenteurs d’iPhone seraient de nature différente.
« Les iPhones avec un écran cassé que nous avons analysés pour le moment montrent, dans tous les cas, que les fissures ont été causées par une pression externe exercée sur l’iPhone », selon l’argumentation d’Apple fournie à la presse.
Vendredi, Hervé Novelli, en qualité de secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation, a rencontré Michel Coulomb, le directeur commercial d’Apple France.
L’objectif de cette réunion était de « faire le point sur les incidents actuellement imputés à l’iPhone en France » et « d’examiner les suites à donner (…) ».
Selon les éléments recueillis par l’AFP auprès de Hervé Novelli, trois iPhones endommagés en France ont été récupérés par Apple et testés aux Etats-Unis dans « un laboratoire extérieur ».
Le gouvernement français a rappelé sa volonté de suivre ce dossier avec attention. Tandis que, mi-août, la Commission européenne a demandé à Apple des « explications » sur la série d’incidents les plus récents liés à l’iPod ou à l’iPhone.
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