Du 1er au 10 octobre se déroulent les premières élections des membres de l’Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), sorte de gouvernement d’Internet, chargé notamment de la bonne répartition des adresses IP (de type 123.123.123.123) et des noms de domaines principaux (« .com », « .net », « .org »). Créé il y a près de deux ans, cet organisme doit résoudre des problèmes épineux comme la création de nouveaux noms de domaine principaux (on dit aussi en anglais TLD pour Top Level Domain) et la mise en place de processus de résolution de conflits qui touchent souvent au droit des marques.
Mais un des principaux problèmes reste le mode même de fonctionnement de l’Icann, dont les membres actuels ont tous été désignés par le gouvernement américain. Et ce qui semblait un moindre mal à l’époque – surtout pour en finir avec le monopole de gestion des noms de domaine que détenait alors la société Network Solutions – n’est plus supportable aujourd’hui. Par définition sans frontière, Internet a besoin d’une gérance aussi mondialisée que lui. D’où les élections actuelles. La première étape de sélection des candidats terminée (voir édition du 3 juillet 2000), l’élection proprement dite peut commencer. Tous les internautes sont concernés, à partir de 16 ans. Malheureusement, les Français ne semblent pas s’être sentis très concernés. Sur les quelque 23 000 votants de la zone Europe, seuls un peu plus de 3 000 Français sont inscrits (voir édition du 2 août 2000). En espérant qu’ils votent…
Outre son influence sur le développement d’Internet, le processus de vote est lui-même important. C’est en effet la première fois que plusieurs milliers de personnes (les dernières statistiques publiées en répertorient 76 502, répartis à travers le monde) vont voter électroniquement sur un sujet commun. Pour ce faire, l’Icann a mis en place un système sécurisé, reposant sur la technologie d’election.com. Système qui a déjà servi par exemple dans le cadre d’élections primaires américaines dans l’état d’Arizona (voir édition du 8 mars 2000). Les membres devaient s’inscrire en ligne et recevaient par mail un numéro et un mot de passe. Et pour sécuriser l’ensemble, un deuxième mot de passe était envoyé par la poste. Résultats le 11 octobre.
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