Le moins que l’on puisse dire, c’est que les Etats-Unis sont loin d’être en avance en matière de téléphonie de troisième génération. Et le rapport de la NTIA (l’Administration nationale des télécommunications et de l’information du ministère du Commerce) chargée du dossier 3G avec la FCC (Federal Commission of Communications) n’apporte aucune bonne nouvelle. L’organisme américain avait pour charge d’étudier les fréquences disponibles pour la construction du réseau UMTS. Or, c’est là que réside le problème. Les fréquences choisies pour supporter l’Internet mobile sont déjà utilisées et les détenteurs de ces licences risquent bien de ne pas les céder facilement. On évoque d’ores et déjà 2007 comme date de la disponibilité de ces réseaux…
En réalité, les fréquences comprises entre 1 710 et 1 850 MHz, et qui étaient envisagées pour la 3G, sont allouées au Pentagone. Ce dernier a déjà fait savoir qu’il ne pouvait partager cette fréquence sans mettre en péril la sûreté de l’Etat. Et au pays de l’oncle Sam, l’argument a effectivement un certain poids. Ne reste donc plus à la NTIA qu’à considérer les autres bandes de fréquences également pressenties pour la 3G. Malheureusement, l’UMTS semble porter la poisse (il n’y a pas qu’en Europe…). Les bandes sont déjà utilisées, que ce soit par le gouvernement pour des services administratifs et éducatifs ou par des opérateurs comme Sprint ou Worldcom pour des accès Internet. Même l’Eglise catholique a sa bande de fréquences. Là encore, dans une Amérique puritaine, il ne sera pas aisé de modifier les « voix » du Seigneur.
Incompatibilité Europe / Etats-Unis, comme pour le GSM ?
Le gouvernement, qui s’est donné jusqu’au mois de juillet pour apporter sa réponse, réfléchit à l’éventualité de redistribuer les fréquences ou tout simplement de les partager avec les opérateurs 3G. Une autre solution envisagée est la vente de ses fréquences aux opérateurs privés. Mais quelle que soit la décision retenue, le retard des Etats-Unis dans la téléphonie de troisième génération est inéluctable. D’ailleurs, l’attribution des licences, qui se fera sur le modèle de ventes aux enchères, ne devrait pas se réaliser avant septembre 2002. Le retard américain n’est pas sans conséquence pour le reste du monde. En effet, face à l’absence de réseau UMTS américain, le roaming entre opérateurs se limitera dès lors aux zones asiatique et européenne.
Pour en savoir plus :Le site de la NTIA
Equipés de NPU, les PC Copilot+ peuvent déployer des LLM en local. Un argument suffisant…
Que vous soyez un novice dans le domaine informatique, ou avec un profil plus expérimenté,…
Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…