Les grandes administrations préfèrent les progiciels aux solutions open source

Mobilité

Selon une étude IDC-Oracle, l’administration centrale favorise une approche plus « pragmatique qu’idéologique » sur le choix des logiciels.

Le volume des investissements informatiques dans le secteur public en France est très important. Selon une étude co-réalisée par IDC et Oracle, il s’élèverait à 7,2 milliards d’euros en 2005, en progression de 6,5% par rapport à l’année précédente. En termes de dépenses high-tech, c’est le troisième plus grand secteur mis à contribution derrière l’industrie au sens large et le secteur financier (banque/assurance/finance).

Trois administrations centrales sortent du lot en concentrant 67% des investissements IT. Il s’agit du ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, le ministère de la Défense et enfin celui de l’Education nationale, l’Enseignement supérieur et la Recherche.

Parmi les produits IT, ce sont les solutions logicielles qui tirent les investissements vers le haut. Elles ont augmenté de 9,5% en 2005 et représentent 15,5% des dépenses IT globaux au sein des grandes administrations.

Des freins à l’adoption de solutions open source

La question de la pénétration des solutions open source dans le secteur public reste ouverte. Selon IDC, les directeurs de systèmes d’informations et les administrateurs réseaux hésitent à basculer dans cet univers informatique alternatif.

Le cabinet d’études évoque deux freins principaux à son adoption. Tout d’abord, le coût comparé entre logiciels libres et progiciels n’est pas « systématiquement différenciant face aux coûts cachés » des logiciels libres.

Secundo, après comparaisons des technologies et des budgets de déploiement, il ressort que « la notion de risque associé à l’investissement devient souvent le critère final de décision ». Ce qui donne un léger avantage aux progiciels institutionnalisés…