Les journaux français vont monter un moteur anti-Google Actualités
Le Syndicat de la presse quotidienne nationale (Libération, Le Monde, Les Echos…) veut développer son propre moteur d’actu pour riposter à Google et un kiosque numérique commun à tous les éditeurs.
Le grief est connu de la part des journaux français.
Google capte une partie non négligeable du marché de la publicité en ligne en diffusant gratuitement les contenus médias sur Google News, et ce, sans offrir de contrepartie financière.
La révolte gronde. Six quotidiens nationaux – Le Monde, Libération, Le Figaro, Les Échos, Le Parisien et L’Équipe – vont former un groupement d’intérêt économique (GIE) pour concevoir une plate-forme commune d’agrégation de leurs contenus.
Ensuite, cette plate-forme sera ouverte à tous les autres éditeurs de presse.
En lançant ce nouveau moteur de recherche d’actualité d’ici la fin de l’année, le Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN) espère bien concurrencer Google News et espère faire plier le groupe Internet sans passer par la case « action en justice ».
Selon Les Echos, les dirigeants des quotidiens membres du SPQN auraient rencontré Microsoft et Orange (qui dispose de son propre moteur de recherche 24/24 Actu), avant de se lancer dans ce projet initié il y a six mois.
En quittant Google Actualités, les grands titres de la presse française pourraient prendre le risque de perdre une partie du trafic Web assurée par le moteur de recherche le plus consulté en France.
Le SPQN souhaite également développer une offre de bouquets payante et multi-marques accessible à partir d’un kiosque numérique qui distribuera les quotidiens nationaux sur PC, mobile et tablettes.