Les lecteurs Blu-Ray Disc adopteront le Java
Les lecteurs de disques Blu-Ray intégreront la technologie Java de Sun. Objectif : simplifier le travail des développeur et enrichir les possibilités multimédias des futurs DVD.
La Blu-Ray Disc Association (BDA) va adopter la technologie Java de Sun comme plate-forme de développement interactif dans les futurs lecteurs de Blu-Ray Disc, la nouvelle génération de DVD qui promet des dizaines, voire des centaines, de gigaoctets de capacité de stockage. C’est Scott McNealy, le président de Sun, qui aurait lâché le morceau. Information confirmée à l’occasion de la conférence JavaOne par Yasushi Nishimura, directeur de la division R&D de Panasonic America.
Java sera utilisé comme technologie de développement de la partie logiciels sur les futurs disques optiques de haute capacité. Il permettra de développer des menus de navigation, des contenus interactifs, des services réseaux voire des jeux vidéo. Le principal avantage de la technologie de Sun est son indépendance vis-à-vis de l’environnement : un programme Java peut tourner aussi bien sous Windows que sous Mac OS ou Linux, à condition que ces systèmes possèdent une machine virtuelle Java (JVM). Cette indépendance facilite le travail du développeur qui n’a plus à se soucier du type d’environnement de la plate-forme finale pour adapter son programme.
Des services en plus
De plus, Java permettra d’enrichir les services des Blu-Ray Disc. Par exemple, pour peu que le lecteur soit équipé d’une connexion Internet, il sera éventuellement possible de télécharger un sous-titrage ou une bande-son non disponibles sur le support physique. Un avantage indéniable pour les éditeurs mais aussi pour les constructeurs qui, grâce à Java, pourront mettre à jour leurs lecteurs sans passer par le délicat flashage du firmware.
Pour l’heure, il s’agit surtout d’une victoire d’annonce pour Sun. Car, commercialement, la guerre des standards se poursuit entre le Blu-Ray, défendu par Sony et Philips notamment, et le HD DVD de Toshiba et NEC. Pour l’heure, les deux groupes qui avaient émis la volonté de s’entendre sur un format commun du futur DVD n’ont rendu aucune proposition concrète. En revanche, les annonces de partenariats et les démonstrations de supériorité des différentes technologies sur celles de la concurrence se sont multipliées depuis (voir notamment édition du 11 mai 2005).