Les nouveaux iMac dévoilés à Tokyo
Cette nuit à Tokyo, Steve Jobs, en maître de cérémonie très « classe », a présenté de nouveaux iMac très « groove » ! Adieu les sages « Rubis » et « Neige », bienvenue à « Flower Power » et « Dalmatien ». Destination : Dance Music ! Pour l’occasion, les Mac grand public prennent des mégahertz et de l’espace disque. Le haut de gamme inclut en effet un G3 à 600 MHz et un disque dur de 40 Go.
MacWorld Tokyo, une redite de Macworld San Francisco ? Oui et non ! Oui, parce qu’une bonne part des présentations n’étaient qu’un simple copier-coller. Non, parce que Steve Jobs a abandonné son jean et son pull à col roulé pour un costume et une cravate ! Mais c’est toujours Steve : « Ah, encore une petite chose… ». L’iMac ? L’iMac ! Très Pokemon, très vieille dame anglaise, très science-fiction, très esthétiques, très techniques… les nouveaux iMac ne vont pas laisser indifférent. Adieu les couleurs uniformes, la nouvelle gamme d’Apple est printanière et techno !
Tout a changé et pourtant, rien n’a changé : même base… L’écran n’y a pas bougé d’un pouce ! Mêmes plastiques : la base iMac est en transparence ou en blanc type « neige ». C’est le capot qui fait toute la distinction. Et le capot apparaît très sobre en entrée et en haut de gamme : il reste les couleurs « indigo » et « graphite », mais très « fun » en milieu et en haut de gamme, avec les thèmes Flower Power et Dalmatien.
Firewire et prééquipement Airport en série
Sous le capot, les changements sont tout aussi en nuances : la version de base gagne pas mal de choses : 50 MHz, 3 Go sur le disque dur, les prises Firewire et le prééquipement Airport. Tout cela a un prix, que s’empressent de regretter les intervenants des forums : l’iMac de base est revenu d’un coup, à son tarif de novembre 1999, 8 000 francs, alors qu’on pouvait le trouver à 7 000. Il reste donc 10 jours à ceux qui n’ont pas réellement besoin des ajouts réalisés pour vider les stocks restant sur les bras de quelques revendeurs. Après, on comprend bien la pirouette d’Apple : le montage des Mac dans ses usines va se trouver fortement standardisé : toutes les interfaces entrées/sorties sont les mêmes tout au long de la gamme.
C’est sur le milieu de gamme que les changements se font sentir et d’abord sur la mémoire cache : elle va aussi vite que le processeur ! Mais surtout, l’iMac perd son lecteur de CD/DVD pour un graveur. Lecture de CD jusqu’à 24X, gravure de CD-R jusqu’à 8X et de CD-RW jusqu’à 4X. La nuit est à vous ! Avec iTunes, l’iMac-Machine permet de devenir la reine ou le roi du disco en un tournemain… Et pourtant, les capacités de montage vidéo n’ont pas changé ! En effet, malgré la disparition du DVD, l’iMac embarque toujours iMovie 2 sur toutes ses versions (voir édition du 21 juillet 2000). Il reste donc possible de faire son cinéma. La machine en prend d’autant plus de valeur, car jusqu’à présent rares sont les utilisateurs qui regardaient un DVD sur un écran 15 pouces, et il n’était pas possible de le raccorder à un poste de télé sans ajouter un périphérique au prix exorbitant ! Le prix de cette « groove génération » est une bonne surprise : 10 000 francs, soit 1 000 de moins que la génération précédente en DV+.
L’iMac Edition Spéciale pour le son et la vidéo
Enfin le haut de gamme se différencie par ce qu’il a en double : la mémoire vive, 128 Mo et le disque dur, 2 fois plus gros que le modèle milieu de gamme pour atteindre 40 Go. L’iMac Edition Spéciale devient donc le juke-box et la vidéothèque des films de vacances de la famille sans aucun problème. Le tarif de ce modèle ne varie pas, à 13 000 francs. Au total, on assiste donc à une standardisation des composants de la gamme et à un retour à trois familles du même produit. Les évolutions tarifaires marquent le pas : Apple cherche à gagner plus sur le bas de gamme à un prix qui reste attirant, et revient sur l’inflation de son offre de milieu de gamme, au seuil psychologique des 10 000 francs. Les mois à venir nous diront si ces choix lui permettront de redresser la barre.
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