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Les pages Web grossissent à vue d’œil : un régime s’impose ?

Le poids moyen des pages Web est passé de 93,7 Ko en 2003 à plus de 679 Ko en 2011, selon une étude publiée par WebSiteOptimization.com (en anglais).

En 8 ans, il a donc été multiplié par 7. Depuis 1995 au balbutiement de l’Internet, elle a même été multipliée par 48.

Sur la même période (2003-2011), le nombre d’objets par page a également fortement augmenté, passant de 25,7 objets en moyenne à 85.

D’après une étude Google de 2010, toutes ces données sont réparties entre 7 hébergeurs différents.

Les publicités et les contenus multimédia en particuliers proviennent souvent d’hébergeurs extérieurs au serveur du site lui-même.

Evolution de la taille des pages Web. Crédit : WebSiteOptimization.com.

Une telle inflation devrait logiquement ralentir les pages. Mais les évolutions technologiques permettent de compenser cette prise de poids.

Par exemple, les techniques de compression des fichiers XHTML diminuent la taille de moitié.

C’est déjà plus de 20% d’espace économisé en moyenne sur une page.

Et l’utilisation généralisée de la mise en cache augmente drastiquement les performances, tout comme les efforts fournis par les navigateurs pour rendre le surf plus confortable.

Selon une étude académique de Joachim Charzinski citée par WebSiteOptimization.com, les 500 pages d’accueil les plus populaires voient leurs poids diminuer de 81% grâce à ces techniques.

En détail, lors de la première connexion d’un visiteur, ces sites envoyaient 507 Ko à l’internaute (moyenne sur l’année 2010).

Notons qu’elles sont déjà optimisées par rapport à la moyenne générale.

Lors des visites suivantes, le poids initial de chargement diminue : 98,5 Ko.

Plus on accède à un même site Web, plus le nombre de requête en coulisse (en particulier grâce à la mise en cache) diminue : de 65 à 16 requêtes (soit une baisse de 75%).

Malgré tout, pour les développeurs, la meilleure façon d’améliorer la vitesse de chargement des pages Internet reste toujours d’optimiser leur code source initialement, conclut l’étude.

Et enfin, la généralisation du haut débit (et son évolution vers le très haut débit) permet de compenser largement « l’engraissement » des pages Web.

Par exemple, en France, 21,8 millions de foyers et entreprises bénéficient en 2011 de ces connexions, selon l’ARCEP (pdf).

A comparer aux 7,3 millions de lignes en 2005.

Evolution des connexion haut et très haut débit en France. Crédit : ARCEP.

Source photo illustration de l’article : © Victoria – Fotolia.com

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