Les serveurs HP facturés en ‘pay per use’
Hewlett-Packard modifie son programme de tarification. Désormais, c’est à l’usage et non plus en fonction de la puissance installée que les clients d’HP paieront leur utilisation des processeurs. A terme, c’est l’ensemble de la gamme serveur d’HP qui devrait être concerné. Un pas en avant dans la réactivité des entreprises face aux montées en charge soudaines des sites Web.
Alors que l’époque est à la réactivité de plus en plus rapide des sociétés en fonction de l’offre et de la demande des clients, le système de paiement imposé par les constructeurs informatiques semblait inopportun. En effet, ces derniers facturent en fonction de la puissance dont dispose un serveur. Ainsi, une société devait investir dans un serveur non pas en fonction de son utilisation courante, mais en fonction de certains pics pouvant intervenir à différents moments dans l’année.
Un système plus équitable
HP modifie cela en instaurant le paiement en fonction de la puissance utilisée au lieu de la puissance installée. C’est ce que l’on appelle le pay-per-use. Ainsi, dès que l’entreprise s’attend à une montée en charge, elle peut activer des processeurs supplémentaires et les désactiver aussi souvent qu’elle le souhaite. En fin de mois, il suffira alors de comptabiliser, par exemple, les périodes où 18 processeurs étaient activés et celles où l’entreprise n’a utilisé que 16 processeurs. Certes, le procédé n’est pas nouveau, même au sein d’HP. Ce dernier avait déjà lancé en 1999 iCOD (Instant Capacity on Demand), un programme permettant de répondre à l’imprévu. Toutefois, ce service n’est pas aussi souple que le modèle actuel.
Le nouveau programme de facturation est déjà actif aux Etats-Unis et devrait être appliqué en France dès septembre. Dans un premier temps, ce mode de facturation ne devrait concerner que le serveur haut de gamme Superdome pour être étendu, courant 2002, à l’ensemble de la gamme, c’est-à-dire entrée et milieu de gamme.