Les smartphones Nokia Lumia embrassent le NFC et la recharge par induction
Nokia envisage de doter son futur smartphone Lumia 910 d’une puce NFC et d’une interface de recharge par induction. Une première pour l’écosystème Windows Phone.
Nokia entrevoit l’avenir de ses smartphones Lumia en termes de NFC (Near Field Communication) et de recharge par induction. Dans l’optique d’un écosystème uniformisé opérationnel à l’automne, Microsoft prendra en charge le déploiement de solutions logicielles complémentaires.
Une première pour Windows Phone, jusqu’alors limité aux bons et loyaux services des interfaces Bluetooth et du chargement filaire par l’intermédiaire d’un port USB.
Pour autant, il convient de faire table rase des craintes que pourrait susciter cette petite révolution, pour escompter une transition sans douleur et un digne comportement vis-à-vis de cette entreprise que les deux parties comptent concrétiser d’une implémentation initiale dans le Lumia 910.
Ce dernier, fort d’un capteur à 12 Mégapixels et d’une connectivité sans fil évoluée, s’est imposé a priori comme un énième détonateur potentiel du marché des mobiles.
Selon Marko Ahtisaari, responsable Design pour le compte de Nokia, il est légitime de restreindre les démarches à ce seul smartphone.
« Avec Open NFC, nous avons instigué les prémices du sans contact sur Windows Phone. Mais il nous reste encore à mettre en place, avec le concours de Microsoft, un parc de solutions logicielles comme des applications de paiement électronique« , explique l’intéressé dans les colonnes du Guardian.
Pour rappel, le NFC qualifié d’open se substitue pour partie aux systèmes traditionnels Bluetooth, dispensant notamment l’utilisateur de toute saisie d’un mot de passe.
Quant à la recharge par induction, elle s’apparentera à un concept cher à HP, qui en a notamment doté ses smartphones Pre 3 et sa tablette TouchPad : posé sur un socle relié au secteur, le terminal est, dans l’absolu, rechargé sans fil.
A cet égard, l’intégration en standard d’un port micro-USB devient facultative. Les produits qui en résultent sont plus fins.
En dépit d’une chute dans le rouge marquée par des pertes nettes de plus d’un milliard de dollars en 2011 et un chiffre d’affaires en recul de 9% à 38,6 milliards de dollars, Nokia conserve de justesse sa première place dans la téléphonie.