Les tablettes séduisent même pour quelques dollars de plus
Américains, Européens ou Chinois, tous les consommateurs ont significativement rehaussé le budget qu’ils consacreraient à l’achat d’une tablette tactile.
Le regain de popularité des tablettes semble influer sur le panier moyen que le consommateur est prêt à consacrer à l’achat de tels terminaux.
Significativement plus dépensiers qu’en 2010, les Européens version 2011 se seraient dits prêts à consentir à débourser entre 250 et 350 dollars pour l’acquisition d’une ardoise tactile. Soit un budget rehaussé de 100 dollars en douze mois.
Une générosité qui n’a guère d’égale que celle de leurs homologues américains, dont les prétentions demeurent toutefois plus modérées, à raison d’une hausse d’environ 35 dollars, à un peu moins de 200 dollars de moyenne.
Dans cette lignée, les services annexes exceptés, la dénommée Kindle Fire répond précisément à ce critère tarifaire.
La tablette d’Amazon trouve en cette étude du Boston Consulting Group (menée auprès de quelque 8000 résidents de 8 pays) un écho à son relatif succès, elle qui s’est écoulée à plusieurs millions d’exemplaires, atteignant des sommets à l’approche des fêtes de fin d’année.
Pour autant, au regard de l’image de marque que s’est forgée Apple, il semble que l’iPad conserve la direction des opérations, sur un marché qu’il éclabousse toujours de sa domination, en dépit des contradictions qui imposent le prix comme l’un des paramètres cruciaux dans le choix d’un terminal mobile.
De quoi prendre à contrepied les plus établies des assertions, notamment celle qui imputait à des tarifs exorbitants, combinés à une désinformation générale, la chute de la BlackBerry PlayBook et de la HP TouchPad.
Face à une telle situation, où Android et iOS tiennent la tête, l’unique Windows 8 s’affirme comme un éventuel trouble-fête habilité à redéfinir, d’une part, les usages des tablettes (consumérisation) et de l’autre, les cartes du marché dans son ensemble.