Netvibes : état des lieux avec le rachat par Dassault Systèmes
Quel business pour Netvibes ? Quelles synergies avec Dassault Systèmes ? Analyse sur l’évolution du spécialiste de l’agrégation des fils RSS en fournisseur de solutions de « dashboards intelligents ».
Le rachat de Netvibes par Dassault Systèmes est la surprise de la semaine dans l’univers des start-up en France.
L’éditeur de logiciels leader en France a déjà une idée précise sur la manière d’exploiter l’expertise de la société Internet issue de la vague 2.0.
Parti d’un concept d’agrégation de fils RSS, la positionnement a évolué vers la fourniture de tableaux de bord interactifs à personnaliser.
« Intégré à la plate-forme 3D Experience de Dassault Systèmes, Netvibes aidera les clients à révéler des informations critiques telles que l’opinion de leurs propres clients, l’image de leur marque ou le rythme d’adoption d’un produit par ses premiers utilisateurs », peut-on lire dans le communiqué.
Parallèlement, Freddy Mini, CEO de Netvibes, a signé une contribution sur le blog officiel de Netvibes : « Le produit, la marque, et l’équipe [une trentaine de personnes a priori, ndlr] restent mais notre capacité d’innovation est fortement accrue. »
FrenchWeb est parvenu à interviewer Freddy Mini, CEO de Netvibes, juste après le deal avec Dassault Systèmes : « Cela s’est conclu à 5h54 du matin (dans la nuit de mercredi à jeudi). J’ai passé la nuit dans un cabinet d’avocats. Je suis super content. »
Tout en poursuivant : « Netvibes n’était pas à vendre. Le business allait bien », poursuit-il. « Mais c’est véritablement cette rencontre et le partage de cette vision qui est le moteur de tout. »
Sur le Journal du Net en septembre 2011, Freddy Mini évoquait l’avenir de Netvibes. A l’époque, on ne parle pas de cession, on se concentre sur le volet produits : « Nous sommes actuellement sur un niveau d’intelligence 1 où nous analysons ce qui se dit. »
« Nous souhaitons passer au niveau d’intelligence supérieur, en permettant à nos clients de comprendre pourquoi un phénomène est arrivé. Enfin, nous voudrions également développer une technologie d’un troisième niveau d’intelligence, qui permettrait de prévoir ce qui va se dire sur la Toile. »
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