L’Etat lâche du lest dans le capital de France Telecom
Le gouvernement veut céder entre 5 et 7% des parts qu’il détient de
l’opérateur historique. Au nom de la réduction de la dette publique.
L’Etat se désengage encore un peu plus du capital de France Telecom. Dans un communiqué daté du 24 juin, le gouvernement français annonce avoir engagé un processus visant à céder entre 5% et 7% des parts qu’il détient au sein de l’opérateur historique.
Cette cession prend la forme d’un « placement institutionnel accéléré » dont le produit sera affecté à la réduction de la dette de l’Etat, assure Christine Lagarde, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Emploi dans le gouvernement Fillon II.
Rappelons que l’Etat détient actuellement 32,41% du capital de France Telecom. Si la fourchette haute de cession des parts est retenue, la part de l’Etat pourrait descendre juste en dessous de 25,5%. Compte tenu du dernier cours de l’action France Télécom (en date de vendredi 22 juin), le gouvernement pourrait obtenir une somme située entre 2,73 milliards d’euros et 3,78 milliards d’euros qui serait dédiée « au désendettement de l’Etat et des administrations publiques ».
Selon l’AFP, c’est en juin 2005 que l’Etat a réalisé sa dernière opération de cession d’actions de France Telecom. En se séparant de 6,2% du capital, il avait empoché 3,4 milliards d’euros.