Levée de fonds : IsCool Entertainment se prend au jeu

Renforcer ses moyens marketing, agrandir ses équipes et se protéger contre les « aléas du marché » liés notamment aux nouvelles règles de territorialité de la TVA applicables dans l’Union européenne : tels sont les principaux objectifs d’IsCool Entertainment après sa dernière levée de fonds.

Le studio français de jeux sociaux et mobiles – basé à Paris – a bouclé une augmentation de capital en numéraire d’un montant brut de 827 756 euros.

Centralisée par Société Générale Securities Services, l’opération avait été annoncée le 10 mars 2015.

Réalisée du 30 mars au 15 avril inclus avec maintien du droit préférentiel de souscription des actionnaires (DPS), elle donnera lieu à l’émission de 3 940 600 actions ordinaires nouvelles (2 124 300 à titre réductible ; 1 816 300 à titre réductible) souscrites au prix unitaire de 0,21 euro, soit une décote de 41,67 % par rapport au cours de clôture du 10 mars.

G.M.P.I., qui détenait 1 354 281 actions représentant 17,1 % du capital et des droits de vote, s’était engagé à souscrire à hauteur de 2 047 600 actions nouvelles, pour un montant total de 429 996 euros.

Détenteur de 27,7 % du capital, OTC Asset Management a pour sa part souscrit 1 571 423 actions nouvelles pour 329 998,83 euros. Extendam, qui possédait 355 459 actions (soit 4,49 % du capital), en a acquis 476 191 supplémentaires pour 100 000,11 euros (plus d’informations sur les actionnaires sont disponibles dans la documentation financière d’IsCool).

L’ensemble de ces actions nouvelles seront inscrites en comptes-titres le 24 avril 2015. Leur cotation démarrera alors sur le marché organisé de NYSE Euronext à Paris. Le capital d’IsCool – anciennement Weka Entertainment – sera constitué de 11 861 249 actions.

L’éditeur, dont Wordox et Super Kiwi Castle Run comptent parmi les principaux titres, doit publier, ce 30 avril, ses comptes annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2014.

Quelques éléments ont déjà été communiqués : le chiffre d’affaires net du commissionnement des plates-formes (Facebook, Apple, Google) s’élève à 5,2 millions d’euros, dont 20 % issu du mobile. Quant au résultat d’exploitation, il est positif, à 262 080 euros ; une première depuis trois exercices.

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