En cette période post-rentrée, HTC n’en a pas encore terminé avec les nouveautés. Si le dernier salon IFA de Berlin a vu s’imposer le Titan, les poids lourds du parc mobile laissent désormais la place à l’Explorer, un smartphone bon marché aux fonctionnalités nécessairement restreintes. Il n’est pas de mystère ni de compromis.
A l’heure de dévoiler ce terminal attendu pour la fin de l’année, Frédéric Tassy, le DG de HTC France, annonce la couleur, avec un mot d’ordre, l’universalité. « L’Explorer est un téléphone simple et malin qui s’adresse au plus grand nombre« , déclare-t-il.
Mise à jour en version 3.5, l’interface HTC Sense régit toujours le comportement et l’apparence graphique de l’OS Android Gingerbread, marquant une continuité dans une gamme qui regroupe désormais plus d’une dizaine de produits actuellement en circulation.
On retrouve les widgets traditionnels dédiés à l’agrégation des courriels et des notifications de réception de messages sur les réseaux sociaux.
Non sans rappeler ces touches de raccourci un peu passées de mode depuis l’arrivée des smartphones, la fonctionnalité Smart Dialer affiche un menu qui permet de passer rapidement des appels sans avoir à naviguer dans son répertoire téléphonique.
Ses lettres de noblesse acquise, la surcouche logicielle Sense en est devenue une marque de fabrique, voire de prestige. C’est manifestement le seul véritable point fort d’un Explorer sans réelle saveur, sinon celle d’un tarif fixé à 230 euros sans forfait ni subvention.
Symbolisée sans gloire par un écran tactile TFT de 3,2 pouces en 320 x 480 points, associé à un capteur dorsal de 3 mégapixels, la configuration matérielle est un peu dépassée.
Mais elle est gage d’une échelle tarifaire favorable aux petits budgets, à condition de se sustenter d’un processeur à 600 MHz, aidé dans sa tâche par 384 Mo de mémoire vive.
Malgré des airs rondouillards, l’Explorer n’affiche guère d’embonpoint (12 millimètres d’épaisseur pour 108 grammes). Ses dimensions standard de 10,3 x 5,7 centimètres en font un compagnon discret, dans la veine de l’Acer Liquid ou du Palm Pre3.
Il ne se résigne d’ailleurs pas face au défi de la mobilité. En témoignent sa connectivité Wi-Fi 802.11n, sa puce 3G+ HDSPA à 14,4 mbits/s et son interface de communication Bluetooth.
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