LG pourrait finalement intégrer la puce dernière génération Snapdragon 810 de Qualcomm dans le G Flex 2.
La confirmation devrait survenir lors de l’inauguration du prochain salon CES de Las Vegas qui débute le 6 janvier 2015.
Initialement, un tweet de Qualcomm laissait supposer la présence du Snapdragon 800 dans le smartphone LG à écran incurvé de deuxième génération.
Cela aurait pu se montrer décevant : ce SoC (System on Chip) de Qualcomm n’est pas le plus récent. Jusqu’ici, des puces Snapdragon 805 ont été identifiées dans la phablette Samsung Galaxy Note 4 et le smartphone Nexus 6 développé par Motorola.
Selon le site média coréen Naver, LG aurait plutôt opté pour un Snapdragon 810 (qui appartient bien à la famille des Snapdragon 800). Il s’agit de la puce pour terminaux mobiles la plus avancée de Qualcomm.
Surtout, il s’agit de la première incursion dans le domaine des processeurs haut de gamme à architecture 64 bits. Début 2014, Qualcomm avait certes annoncé sa première salve de processeurs 64 bits avec les Snapdragon 410, 610 et 615. Mais, il s’agit de puces destinées à des terminaux d’entrée et de milieu de gamme.
Le profil du processeur du Snapdragon 810 est plus impressionnant : la puce est dotée de 4 coeurs ARM à architecture Cortex-A57 et de 4 autres Cortex-A53 dans un agencement big.LITTLE. Il est aussi pourvu du processeur graphique de nouvelle génération Adreno 430 permettant notamment d’afficher de l’ultra haute définition 4K (soit 4 fois plus de pixels que la Full HD).
Au-delà des performances rehaussées et de la compatibilité du processeur avec le jeu d’instructions ARMv8, le modem autorise la connectivité cellulaire LTE-A de catégorie 9.
Pour résumer, le smartphone peut émettre et réceptionner des données modulées sur 3 porteuses (en configuration 3 x 20 MHz). On parle d’agrégation de 3 porteuses (alors que la LTE-A de catégorie en autorise 2). Cela se traduit par une augmentation substantielle du débit descendant qui passe de 300 Mitb/s (catégorie 6) à 450 Mib/s (catégorie 9).
La connectivité 4G LTE-A est alors affublée d’un « tri-band » pour compliquer encore un peu plus la donne aux yeux des néophytes.
On retiendra surtout que si les choses se confirment, le LG G Flex passerait d’un terminal mobile au design singulier mais aux performances en dessous à un véritable fleuron technologique de la marque. La deuxième génération pourra même entrer en concurrence directe avec le Samsung Galaxy Note 4 « Tri-band » équipé du Snapdragon 810 (l’annonce est encore chaude) ou l’iPhone 6 Plus d’Apple.
Autres spécifications escomptées du terminal sous Android : le LG G Flex 2 devrait passer de la définition 720p à la Full HD (1080p) avec un écran de 5,5 pouces (sur la première génération, le 6 pouces avait été adopté).
En filigrane, c’est toute la stratégie de LG qui se dessine avec ses propres technologies hardware comme l’écran P-OLED (pour Plastic OLED, également utilisé sur la smartwatch LG G Watch R) et le SoC maison Nuclun (équipant le smartphone G Screen) mais aussi software avec le système d’exploitation WebOS et son élégant affichage par cartes pour différencier ses téléviseurs connectés.
A lire en complément sur Gizmodo.fr : Test : LG G Flex, je vais rêver de tes courbes (18/02/14)
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(Crédit photo : archive Gizmodo.fr : LG G Flex première génération)
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