L’hyperlivre d’Orange mixe ouvrage imprimé et contenus numériques
Avec le premier hyperlivre Le sens des choses de Jacques Attali, Orange et les éditions Robert Laffont combinent un ouvrage papier à des contenus multimédia accessibles par mobile ou Internet.
A l’heure où le service de numérisation de livres Google Books est confronté à l’ire des auteurs et éditeurs européens, Orange et les éditions Robert Laffont prennent le contre-pied du e-book en proposant l’hyperlivre : un ouvrage imprimé traditionnel couplé à des contenus numérique additionnels.
Disponible en librairie le 10 septembre, le premier hyperlivre aux éditions Robert Laffont s’intitule Le sens des choses et a été rédigé par Jacques Attali, en collaboration avec une vingtaine de personnalités (Nathalie Kosciusko-Morizet, Simone Weil, Patrick Zelnik, Max Gallo, Boutros Boutros-Ghali, etc).
En plus d’un ouvrage imprimé d’environ 200 pages, l’hyperlivre propose d’accéder à tout un panel de contenus multimédia, via l’intégration de plus de 80 codes-barres 2D, appelés aussi flashcodes, semés tout le long du livre. Il peut s’agir de textes, de vidéos ou de musique.
Le lecteur pourra accéder à ces contenus supplémentaires via un scan de ces flash codes avec l’appareil photo de son téléphone mobile, précise Orange, qui prend en charge la partie technique de l’opération, et ce, quel que soit l’opérateur mobile. . Actuellement, environ 30% des terminaux mobiles sont compatibles avec la technologie de flashcode.
Ces contenus online de l’hyperlivre sont également accessibles après l’envoi d’un SMS. Le mobinaute reçevra alors un lien cliquable, lui permettant de télécharger l’application correspondante. Orange et les éditions Robert Lafont propose aussi un portail en ligne, qui offre des webchaînes de télévision interactives, des sondages et des forums de discussions.
Ce premier hyperlivre, qui fait aussi office de test auprès des lecteurs, pourrait réconcilier le monde du numérique et les partisans du livre numérique avec les éditeurs et auteurs, en proposant toujours un ouvrage imprimé, mais couplé à des contenus additionnels interactifs. Reste à déterminer le modèle économique de ce nouvel « objet », puisque Le sens des choses sera vendu au même prix que les autres livres et que l’accès aux contenus additionnels reste gratuit.