Libération veut taxer les FAI pour tenter de sauver la presse française
Le montant global de cette taxe serait reversé de manière proportionnelle aux éditeurs de presse, aujourd’hui en difficulté, et à leurs sites Web d’informations associés.
Il n’en reste pas moins que les FAI ne verront certainement pas d’un très bon œil cette proposition qui leur demande, encore une fois, de soutenir financièrement certains médias. En effet, en janvier dernier, les parlementaires ont décidé que les FAI et les opérateurs seront taxés à hauteur de 0,9% de leur chiffre d’affaires afin de compenser la disparition progressive de la publicité sur les chaînes de France Télévisions.
Un financement qui exclurait certains acteurs de la presse en ligne
En outre, la proposition de financement mise en avant par la co-présidente du directoire de Libération fait l’impasse sur deux points majeurs. En effet, les sites Internet d’informations qui ne sont pas couplés aux grands éditeurs de presse ne sont pas concernés par le reversement de cette taxe.
En outre, pourvoir profiter de l’information sur le Net n’est pas toujours gratuit. Les internautes doivent déjà payer l’accès à certains contenus proposés par des grands sites d’informations en ligne, comme sur LeMonde.fr, qui met en avant un abonnement de six euros par mois.