L’ICANN inaugure le dépôt de noms de domaine en langue arabe et russe

Cloud

L’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers donne son feu vert pour l’enregistrement de noms de domaine de premier niveau à partir de caractères non latins. Trois pays arabes et la Russie s’y lancent.

C’est une évolution majeure pour le nommage sur Internet.

Depuis jeudi 6 mai, il est possible de déposer un nom de domaine en caractère non-latin.

Auparavant, il était juste possible d’écrire les noms de domaine en caractères non latins. Mais les extensions ne suivaient pas.

Quatre premiers pays – Égypte, Arabie Saoudite, Émirats Arabes Unis et Russie – peuvent désormais proposer des extensions correspondant à leur zone géographique avec des caractères arabes ou cyrilliques.

Ils pourront ainsi disposer de leur propre nommage à l’image du « .fr » en France et les internautes de ces pays pourront écrire des noms de domaine « entièrement de droite à gauche » si besoin est.

Preuve que l’initiative séduit : 21 autres pays, dont la Chine, la Jordanie, le Sri Lanka et la Thaïlande, ont demandé à l’organisation américaine en charge de coordonner la gestion des éléments techniques du DNS de mettre en place leur extension dans 11 langues non-latines différentes.

Il aura fallu près de deux ans à l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN) pour passer de la théorie à la pratique.

Plus de la moitié des 1,6 milliard d’internautes utilisent des langues qui ne sont pas basées sur des écritures en caractères latins, selon l’ICANN.

Lire aussi :