Licenciements : une coupe claire est à prévoir chez BlackBerry

BlackBerry s’apprêterait à tailler dans sa masse salariale.

Engagé dans une situation périlleuse, le fabricant télécoms canadien explore plusieurs pistes de redressement, parmi lesquelles la constitution d’une coentreprise ou encore une revente – totale ou partielle – de ses activités.

A plus court terme, la voie des suppressions de postes semble privilégiée, avec un double objectif de réduction des coûts et de rentabilisation des actifs.

Le Wall Street Journal, qui s’appuie sur les témoignages concordants de plusieurs sources dites « proches du dossier », évoque plusieurs vagues de licenciements avant la fin de l’année, englobant tous les secteurs de métiers.

Au nom d’une « sauvegarde de la compétitivité » dans un contexte économique difficile, près de 5000 emplois seraient sur la sellette, soit environ 40% d’un effectif qui compte 12 700 personnes au dernier pointage réalisé fin mars.

Cette rationalisation de l’organigramme interne viserait notamment à éliminer les ‘doublons’. La direction en aurait déjà notifié certains de ses employés.

Le ton avait été donné dès 2012 avec, dans le cadre de ce plan de restructuration amorcé sous la houlette d’un comité extraordinaire, une première charrette de 5000 postes.

Une coupe sombre a suivi à l’été 2013, touchant essentiellement les divisions commerciale et R&D.

Les marchés ont froidement accueilli la perspective d’un nouveau délestage.

En fermeture de séance ce jeudi à New York, l’action BlackBerry (BBRY) s’affichait en recul de 1,47%, à 10,40 dollars. Elle perdait 16 cents supplémentaires dans les échanges d’après-Bourse.

Le titre avait pourtant clôturé en hausse (+4,4%), à 10,77 dollars mardi soir au Nasdaq, suite à l’officialisation du tabphone Z30.

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