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Lifestage : comment Facebook veut susciter l’intérêt des étudiants

Numéro un mondial des réseaux sociaux, Facebook n’en reste pas moins vigilant et attentif à la concurrence. C’est la raison pour laquelle la firme de Mark Zuckerberg lance l’application Lifestage pour capter un public auprès duquel les applications de messagerie instantanée sont très populaires.

Lifestage est une application gratuite pour iOS destinée aux mobinautes de moins de 21 ans. Elle cible en particulier les populations estudiantines. L’application utilise une série de photos de type selfies exprimant les centres d’intérêt de l’utilisateur et les combine sous la forme d’une vidéo. Cette dernière devient le profil qui pourra être visualisé par les autres utilisateurs.

La barrière de l’âge est-elle vraiment infranchissable ? Si techniquement, n’importe qui peut télécharger l’application, une personne âgée de 22 ans ou plus ne pourra voir que son propre profil. L’utilisateur est obligé de s’identifier avec son compte Facebook (ce qui permettrait de fixer l’autorisation ou non à Lifestage).

Après identification, tout étudiant devra renseigner son établissement d’enseignement avant de pouvoir visualiser les profils des autres étudiants de la même école ou de celles des environs.

Pour ajouter en viralité, Lifestage doit être utilisé par au moins 20 étudiants d’une même école pour que le service soit débloqué. C’est une bonne méthode de pousser les étudiants à s’inciter mutuellement à utiliser Lifestage.

On retrouve là l’esprit originel du lancement progressif de Facebook, université après université. Sous la houlette de mark Zuckerberg, le réseau est né en 2004 à l’université Harvard.  D’abord réservé aux étudiants de cette université, il s’est ensuite ouvert à d’autres campus américains avant de devenir accessible à tous en septembre 2006, rappelle Wikipédia.

Au sein du groupe Internet, c’est Michael Sayman, le plus jeune Product Chief au sein de Facebook (19 ans), qui est à l’origine de Lifestage. On l’a connu auparavant en tant que créateur de 4Snaps (application populaire de jeux de mots pour iOS). Si l’interface semble reprendre certains éléments de Snapchat, Michael Sayman dit avoir puisé sa source d’inspiration dans les captures d’écran des premières versions de Facebook datant de 2004.

Si Lifestage a été pensé pour que les étudiants en apprennent davantage sur leurs camarades, l’application n’intègre aucune fonctionnalité de messagerie instantanée ou une quelconque notion d’interactivité. A cet effet, Lifestage renvoie vers les autres applications de messagerie instantanée, telles que WhatsApp.

Après des incursions manquées sur les terres de Snapchat avec les applications Poke et Slingshot, Facebook avait lancé le format Stories sur Instagram. La société capitalise désormais sur une nouvelle application pour attirer les étudiants.

(Crédit photo : @Facebook)

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