Un an après avoir ajouté dans son portefeuille une société high-tech baptisée Calico et vouée à s’attaquer au « défi du vieillissement et des maladies associées », Google consolide à nouveau son expertise dans le domaine de la santé.
Dans une courte contribution sur son réseau social, le groupe Internet annonce avoir mis la main sur Lift Labs (anciennement Lync Design). Spécialisée dans le secteur des équipements médicaux, cette start-up basée à San Francisco a développé une technologie de compensation de mouvements qu’elle a intégrée dans un ustensile multi-usage destiné aux personnes souffrant de tremblement essentiel ou de Parkinson*.
Vendu 295 dollars, le produit se présente sous la forme d’un manche polyvalent doté d’une batterie rechargeable (offrant « plusieurs jours d’autonomie », selon Lift Labs) et auquel on greffe divers accessoires, dont des cuillères – à soupe, à café – et une fourchette. Aux dernières nouvelles, la jeune pousse, qui propose également un système de porte-clés, travaillait sur une pince et élaborait également des outils de maquillage, de bricolage…
Associés à « plus de 100 algorithmes testés pendant deux ans », les capteurs embarqués dans le manche détectent les tremblements de la main, les distinguent des autres types de mouvements et, si nécessaire, les compensent via de petits moteurs qui exercent une force opposée. Des expérimentations menées avec l’American Academy of Neurology dans différents scénarios d’usage ont permis de constater que plus de 70% des tremblements étaient effectivement compensés (essentiellement ceux d’une fréquence entre 4 et 12 Hz).
Les deux créateurs de Lift Labs rejoindront la division Google X et ses laboratoires « secrets » qui ont notamment oeuvré au développement de voitures sans conducteur. Reste un point d’interrogation sur le devenir de leur offre actuelle, y compris pour les applications mobiles Lift Pulse et Stride. La première, disponible uniquement sur iOS, permet de mesurer en une dizaine de secondes la fréquence et l’amplitude des tremblements en s’appuyant sur les capteurs électromagnétiques du smartphone. La seconde, accessible également sur Android, agit comme un métronome destiné à réguler le rythme de marche des patients atteints de Parkinson.
* En France, plus de 150 000 personnes souffrent de Parkinson, cette maladie neurologique chronique liée à la dégénérescence des neurones qui produisent la dopamine, un neurotransmetteur indispensable au contrôle des mouvements du corps.
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