C’est Time Magazine qui en a finalement décroché l’exclusivité : ses rédacteurs ont eu l’iMac à écran plat entre leurs mains avant même qu’il ne soit présenté publiquement. Le passage au plat était prévu, même attendu. Il s’agit en soi d’un non-événement, Apple ne faisant que rattraper sa concurrence en la matière. Mais comme toujours, la firme se distingue de ses compétiteurs : cet iMac-là enferme dans un espace d’une compacité sans égale un concentré de haute technologie Apple. Outre l’écran plat TFT, le nouvel iMac intègre dans un socle hémisphérique d’un peu plus de 26 centimètres de diamètre un lecteur optique (allant jusqu’au graveur de DVD), ainsi qu’un PowerPC G4 ! La fusion du Cube relooké en borne Airport avec l’un des écrans de la ligne d’Apple. Pour News.com, le nouvel iMac fait penser à une lampe de bureau. Certains disent y reconnaître Luxo, la mascotte de Pixar, la société d’animation tenue par Jobs. Pour l’inspiration, ne cherchez pas : on prête à Jonathan Ive le souhait de faire ressembler l’iMac à un tournesol pour ne garder que l’essence même de ce qui fait un ordinateur. D’où le style dépouillé de l’engin ! Les autres constructeurs n’ont qu’à en prendre de la graine. Mais on trouvera aussi dans le nouveau Mac au minimum la connectique habituelle Apple, pour faire de cet appareil un hub numérique « à la Jobs ». Aucun autre détail n’a fui des lignes de Time Canada, filiale d’AOL Time Warner, dont la page Web n’était d’ailleurs plus accessible dans la matinée de lundi. Le site Thinksecret n’a toutefois pas hésité à mettre en ligne les photos du magazine, suivi par les autres sites de rumeurs. Au-delà du matériel, notons que le nouvel iMac emportera un éventail de logiciels allant de iMovie à iTunes, en passant par iDVD pour la création de DVD sur le modèle haut de gamme, et iPhoto, un logiciel de gestion des appareils et des épreuves numériques qui devait faire ses premiers pas lundi 7 janvier durant la keynote. Un paquet explosif ! De ces petites merveilles de technologie, il doit en sortir 100 000 chaque mois des chaînes de fabrication du taiwanais Quanta (voir édition du 10 octobre 2001), le sous-traitant d’Apple. L’iMac s’est déjà vendu à près de 6 millions d’exemplaires depuis sa première présentation en 1998.
La nouvelle machine doit revigorer des ventes qui avaient plongé de 50 % entre 2000 et 2001. Son prix ? Entre 1 300 et 1 800 dollars (de 1 460 à 2 020 euros) ! Des tarifs similaires à ce que proposent les autres constructeurs (IBM avec son NetVista ou Gateway et Compaq) et supérieurs d’un peu plus de 200 euros à notre évaluation de juillet 2001 qui prenait en compte l’utilisation d’un écran 14 pouces et d’un PowerPC G3 (voir édition du 12 juin 2001). Le prix TTC devrait avoisiner les 2 400 euros, soit un enchérissement de près de 20 % du haut de gamme grand public par rapport à la ligne précédente de ces machines et de près de 25 % de l’entrée de gamme. L’iMac de juillet 2001 apparaît plus encore aujourd’hui comme une machine de transition (voir édition du 24 juillet 2001). Le passage au plat a son coût, qui ne met pas la machine à portée de toutes les bourses à l’instar des premiers iMac. Ces niveaux de prix sont désormais comparables à ceux des iBook. En fait, l’iBook apparaît presque comme une alternative pour un premier achat de Mac. Le coût de l’iMac plat est en fait justifié notamment par l’adoption d’un écran 15 pouces, du G4 et par l’intégration d’un graveur de DVD sur le haut de gamme, sans parler de la fourniture du nouveau logiciel de gestion de photos iPhoto. Ce dernier serait une amélioration de l’image capture que la firme fournissait jusqu’à présent avec ses machines (voir édition du 2 novembre 2001). Apple y associera aux Etats-Unis un service d’édition d’album photo pour un prix de 30 dollars (34 euros). Mais avec l’adoption du G4, Steve Jobs semble vouloir définitivement mener sa clientèle vers les films numériques : en témoigne l’adoption d’un graveur de DVD. Avec cette nouvelle fonctionnalité, la Pomme s’ajoute définitivement le métier de la VAO, du grand public aux professionnels, un an après l’avoir proposé à ces derniers sur PowerMac (voir fiche technique du PowerMac 733). La boucle est bouclée : avec FireWire, le G4, iMovie, iDVD et un graveur de DVD, l’iMac est devenu la machine d’édition vidéo promise par Jobs en 1999. Aucun autre constructeur n’est en mesure actuellement de proposer une telle combinaison. Mais le marché est-il véritablement mûr pour la vidéo ? Peut-être aux Etats-Unis. Ailleurs, ce n’est pas sûr. Mais l’iMac comporte d’autres atouts : Mac OS X y tournera bien plus à son aise que sur un G3 et il s’adjoint comme d’habitude la musique, la photo, l’Internet facile… et la lecture vidéo ! Le tout dans son salon où il ne fera pas honte ? Il ne manque plus qu’une prise coaxiale et la machine vous servira de téléviseur !
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