L’IMAC, pour écrire ‘propre et sans tache’
La révolution n’a pas seulement eu lieu en informatique : l’encre aussi a connu une évolution majeure au milieu du siècle. La pointe Bic a par exemple fait disparaître la plume Sergent-major ! Et déjà, cette révolution s’appellait IMAC ! Retour sur l’événement? Attention, humour indispensable !
Souvenez-vous, 1956 ! Les congés payés battent leur plein, la compagnie Air Inter lance le transport aérien métropolitain et il n’y a même pas 200 kilomètres d’autoroutes en France ! Mais l’engouement pour les loisirs commence à naître, en même temps que la productivité gagne le monde du travail. Des révolutions, il y en a alors tous les jours, comme aujourd’hui ! Il suffit d’ouvrir les yeux pour les apercevoir. L’une d’entre elles se nomme IMAC? déjà !
A l’époque ce n’est pas un ordinateur. Ceux-ci ne sont alors pas encore vraiment sortis des laboratoires. Non, c’est d’encre qu’il s’agit. Mais pas n’importe laquelle : celle des Bic, ces stylos à bille inventés par la maison (la célèbre pointe Bic !). Les vraies pointes sont équipées de l’IMAC. Et quand vous dites alors que vous avez un IMAC, c’est un stylo équipé de l’encre « imaculée » de la firme. C’est Jean Effel, dessinateur humoristique aujourd’hui disparu, qui dessine la réclame pour le produit. Faire un pâté avec ? Irréalisable ! Adieu la possibilité de se cacher derrière un gribouillis pour dissimuler qu’on est nul en orthographe. Remarquez, Bic a raison de le souligner, et depuis rien n’a vraiment changé, certains continuent à faire des pâtés, d’autres utilisent l’iMac !