L’impression sous MacOS X

Cloud
Information - news

MacOS X reprend le modèle d’impression (configuration et fonctionnement) de MacOS X Server, le tout PostScript, mais cette fois-ci à la sauce PDF grâce à Quartz.

Un mythe disparaît avec MacOS X : le Sélecteur. Pendant plus de dix ans, il a servi à installer et sélectionner les imprimantes et les volumes réseaux. Sous MacOS X, on utilisera l’application PrintCenter. Et ce module se révèle d’une simplicité d’utilisation remarquable. On a le choix entre trois types de connexions : AppleTalk, TCP/IP et USB. MacOS X n’étant plus compatible avec le port série des anciens Mac, il faudra penser soit à se racheter une imprimante USB, soit utiliser le port Ethernet de son Mac. La dure loi du progrès. Gageons que certains développeurs habiles proposeront une solution dès que MacOS X sera disponible, l’été prochain. Une fois choisi le type de connexion dans le navigateur d’imprimante (Printer Browser), le système scrute pour savoir si une ou plusieurs imprimantes sont branchées. Le nom de chacune d’elles s’affiche dans la zone texte. Dans la fenêtre principale Print Center, les imprimantes sont répertoriées. On définit alors une imprimante par défaut.

Dans une application, lorsque l’on souhaitera imprimer, l’imprimante par défaut sera utilisée en premier. On pourra en choisir une autre directement à partir du menu local Destination. Ensuite, les options d’impression seront les mêmes que sous un MacOS 9 (taille du papier, orientation…). Sous MacOS X, le panneau d’impression est rigoureusement identique pour toutes les applications, pas de fantaisie !

Comme MacOS X utilise un nouveau moteur d’affichage, l’impression en bénéficie automatiquement. Apple se basant sur la technologie PDF d’Adobe, l’impression se fait dans ce format, qui est, en réalité, un PostScript amélioré offrant un rendu d’une qualité irréprochable. Quand on demande l’aperçu avant impression, celui-ci crée automatiquement un document PDF en utilisant l’application ViewPDF. Ce document PDF n’est pas un document physique mais un fichier temporaire, que l’on peut sauvegarder si besoin. De quoi réduire considérablement le risque de décalage entre l’écran et l’impression.