Dans un attendu qui ne mâche pas ses mots, un juge de Seattle a refusé à Microsoft le droit de réclamer l’interdiction à une société californienne de s’appeler Lindows, et d’appeler son système d’exploitation basé sur Linux, Lindows OS (voir édition du 15 janvier 2001). Selon cette société, ce système sera capable de faire indifféremment fonctionner des logiciels prévus pour Windows et Linux.
Le juge John Coughenour a estimé que Microsoft avait soulevé un épineux problème quant à la validité de la marque déposée Windows. La décision rejette l’injonction préliminaire de Microsoft mais n’empêche pas le géant de Redmond d’intenter un procès. « Bien que Lindows ait certainement pris sciemment la décision de jouer avec le feu en choisissant un nom de société et de produit qui ne diffère que d’une lettre de celui du logiciel du leader mondial », indique le juge, « on pourrait facilement constater qu’en 1983, Microsoft a pris une décision aussi risquée en utilisant pour son produit un terme communément utilisé dans le secteur pour désigner les capacités de fenêtrage d’une interface graphique ». Le juge remarque également que Microsoft n’a pas cherché à stopper les centaines de produits et de marques déposées qui utilisent tout ou partie du mot « windows » dans leur nom.
Microsoft ne s’arrêtera pas là
Selon Microsoft, la très forte ressemblance entre les noms Lindows et Windows pourrait prêter à confusion et diluer le taux de reconnaissance de sa marque auprès des consommateurs. D’où son attaque en justice en décembre dernier. En réaction à la décision du juge, Microsoft a répondu : « Nous sommes déçus par cette décision et nous avons l’intention de maintenir notre réclamation pour protéger notre marque ».
Dans le même temps, le patron de Lindows.com, Michael Robertson, indiquait : « Nous sommes bien évidemment satisfaits de la décision. Nous espérons maintenant pouvoir oublier cette affaire pour nous concentrer sur notre but premier qui est de redonner un choix aux utilisateurs de PC. » Et d’ajouter qu’il espérait également que sa société puisse sortir ses produits « sans obstacle supplémentaire ».
Adapté d’un article paru sur VNUnet.com (lire la version intégrale en anglais).
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