Line, l’application de messagerie pour smartphone, arrive en France.
Cette application a été créée en 2011 par les ingénieurs de Line alors privés de communication par le séisme qui frappait le Japon.
Pour pouvoir dialoguer avec leurs familles, ils mettent au point un petit logiciel leur permettant d’émettre des messages via leurs smartphones connectés à Internet.
Le principe de base de Line est né. Trois mois après, la messagerie devient une application iOS et Android à destination du public.
L’application s’est d’abord installée sur le marché asiatique, en Amérique, puis en Europe, notamment en Espagne où elle est très populaire.
Aujourd’hui, la société cible l’Hexagone. « On va mettre en place une grande campagne de communication à la télévision [d’ici la fin de l’année] et ouvrir un bureau à Paris prochainement », explique Sunny Kim, directrice générale adjointe de Line pour l’Europe et l’Amérique, dans une interview accordée à 20 Minutes.
Depuis 2011, l’application a connu une croissance fulgurante avec 230 millions d’inscrits au service.
Ce qui n’était autrefois qu’un simple système d’échange de mails entre contacts sur smartphone, à la manière de l’application américaine WhatsApp, est aujourd’hui devenu un véritable petit réseau social.
Line propose en effet à tous les membres de posséder leur propre flux d’actualité (ou timeline), et une liste de contacts avec lesquels ils peuvent échanger messages, photographies, stickers (personnages animés, dessins, etc.)
« C’est ce qui nous a permis de nous distinguer des autres services », précise Sunny Kim.
Line se distingue de plus en plus par sa volonté d’emmagasiner, en une seule application, l’ensemble des services Web a succès.
La société, qui appartient au groupe sud-coréen NHH Group, annonce l’arrivée prochaine de deux autres fonctionnalités permettant aux utilisateurs de passer des appels en ligne (Voice-IP) ou d’écouter de la musique en streaming.
Après avoir marché sur les plates-bandes des services de messagerie et des grands réseaux sociaux, Line, qui emploie 500 personnes (principalement au Japon), pourrait ainsi rivaliser avec des services tels que Skype ou Spotify.
Au second trimestre 2013, la firme a généré près de 75 millions d’euros grâce à la vente de jeux interactifs disponibles sur son application, ou de stickers premium comme ceux représentant les joueurs du FC Barcelone ou du Real Madrid avec lesquels la société a signé un partenariat.
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