LinkedIn en version française très prochainement
Le réseau social pionnier, d’origine californienne, veut accélérer son développement en Europe.
Pour accélérer son développement sur le Vieux Continent, la société a levé en juin dernier 53 millions de dollars (37,4 millions de dollars) auprès du fonds Bain Capital Venture et de ses investisseurs historiques (dont Sequoia Capital, Greylock Partners, Bessemer Venture Partners… ).
Cette quatrième levée de fonds, la plus importante réalisée par LinkedIn, valorisait le réseau social à 1 milliard de dollars (704 millions d’euros selon le taux de change actuel).
Une aubaine pour les employés de LinkedIn qui possède des stock-options de l’entreprise, fondée en 2003 par Reid Hoffman, un ancien responsable de PayPal. « Oui, j’ai des stock options », reconnaît Cristina Hoole.
Viadeo, une proie ?
Le modèle économique de LinkedIn repose sur quatre sources, qui représentent chacune à peu près 25% de ses revenus : la publicité, les abonnements payants, les petites annonces pour des emplois et des produits taillés sur mesure pour les spécialistes des ressources humaines.
Avec tout cet argent, LinkedIn va-t-il racheter Viadeo, le réseau social professionnel français qui poursuit son chemin en toute indépendance ? « Viadeo a son propre espace pour exister », répond, évasivement, Cristina Hoole.
Contactée mardi 9 septembre au matin, via Linkedin Mail, Carole Weinberg, directrice du marketing chez Viadeo, n’avait pas répondu à la demande d’interview de Vnunet.fr, à l’heure où nous publions le présent article.